Du TrustRank au PersonRank

Et si on reparlait de la White List Google

La légende dit que Google a déterminé, à la main, une White List des meilleurs sites du Web.

Cela facilite bien des choses pour le calcul de popularité, mais quelles sont les implications globales pour notre stratégie aujourd’hui ?

Retour vers le futur

Si mes souvenirs sont bons, c’est autour de l’émergence du TrustRank  que l’idée d’une White List érigée par Google est sortie.
En plus, cela paraissait logique.
Tu détermines avec tes petites mains quels sont les meilleurs sites du Web. Après, l’algo s’enclenche et va regarder quels sont les sites liés en niveau 1 depuis la WhiteList. Ces sites reçoivent un max de jus.
L’algo regarde ensuite les sites de 2ème niveau, liés depuis les sites du 1er niveau.
Etc.
Vous pigez ?

C’est simple, efficace et robuste.
Entre parenthèses, il suffit de scraper les liens des sites de premier niveau pour trouver des liens sortants en expiré.

Comment sait-on qu’un site est dans la WhiteList Google ?
On peut prendre le Top 10 000 ou 100 000 du Majestic Million par exemple.

Personnellement, j’ai vu des sites se débloquer grâce à un seul lien. Evidemment, celui que vous cherchez sera le plus proche possible du 1er niveau et surtout dans une thématique similaire ou connexe.
C’est extrêmement important de respecter le glissement sémantique dans le rachat d’expiré. Je sais que c’est impossible de résister à un PR7 gouvernemental, mais optez toujours pour le respect thématique avant tout.

On a tous vu des sites web obtenir le boost de départ, seulement avec un bon expiré au cul.

TrustRank Persona

Je l’appelais PersonRank et je trouve toujours que c’est la meilleure appellation.
Je parle de cette idée qu’il existe un indice de popularité/autorité lié à l’individu.

Klout a sorti un Ersatz, Linkdex monétise le concept à tarif élevé  et Qwant nous réserve une énorme surprise sur ce plan (voir le podcast où le sujet est abordé).

À notre niveau, cette notion est hyper importante.
Le pivot à 180° que je conseille d’effectuer sur le netlinking suggère d’intégrer du Persona Linking dans votre stratégie.

Il faut faire d’autres choses, mais ça fait partie du mix.
Cela implique de recentrer les liens au sein de l’empreinte numérique d’un persona, au lieu de travailler le profil de liens autour du site.

Quand c’est bien fait, je mets au défi n’importe quel googler de le déceler à la main et n’importe quel algo de le déceler automatiquement.
C’est diabolique dans la manipulation du naturel.
En plus, on peut encore faire plein de trucs considérés comme bourrins de nos jours.

L’éternel refrain

Sinon, vous pouvez toujours faire du super contenu et attendre qu’on vous fasse des liens.

Je parle de cette histoire de persona car le vote de confiance par un internaute est une action qui compte. Cela peut parfois être l’élément décisif, qui fait grimper, mais surtout qui permet de rester grimpé, malgré les actions de vos concurrents.

Après, ça protège le site jusqu’à un certain point et c’est votre décision de retourner bosser ou laisser tomber.

Comme pour les backlinks, le volume et la qualité sont les deux critères de base.
Comme pour les backlinks (et le maillage interne), le glissement sémantique tu respecteras.
Comme pour les backlinks, tu peux créer des personas influents dont le vote comptera plus.

Le problème demeure que la réalisation laisse souvent à désirer. C’est fait à la main, alors qu’on dirait de l’automatique.
C’est cool d’automatiser, encore faut-il savoir si on a besoin d’une armée de zombies ou une poignée de profils forts. On peut aussi automatiser une partie de l’écosystème d’un profil fort (c’est ma solution).
Mon gros conseil est de faire un profil de persona le plus complet possible.
Imaginez-vous écrire un profil pour donner à un acteur.
Juste en lisant votre profiling, le comédien pourra rentrer dans la peau du personnage.
Plus vous serez exhaustif et plus ça sera facile pour le rédacteur, le SEO et le Community Manager de gérer l’empreinte numérique du persona.