Twitter est-il une véritable révolution ?

La Révolution Twitter par Che GuevaraSuite à l’envolée populaire pour Twitter, l’outil de micro-blogging tendance, les marketers de tous horizons commencent à mettre en place des stratégies visant à rapprocher la marque vers le côté humain, rapprochant la marque et son consommateur.
Cette stratégie, intelligente ou sournoise selon la perspective, est en plein essor aux Etats-Unis et ne va pas tarder à s’amplifier sur le vieux continent. Est-ce une révolution de la communication ou simplement un coup d’esbroufe ?


Je suis revenu en France il y a un mois après un séjour de huit mois à New York pour raisons professionnelles. Pendant ce laps de temps, j’ai eu de nombreuses discussions avec blogueurs, référenceurs, entrepreneurs et autres influenceurs du Web. Bizarrement, nous n’avons quasiment pas discuté de Google, très peu abordé le cas Facebook, mais dépouillé le phénomène Twitter en long, en large et surtout en travers.

Un véritable succès populaire
Twitter a surgi de nulle part pour envahir nos vies numériques. Entre l’ordinateur de bureau et le téléphone portable, les frontières sont tombées car Twitter est utilisable partout de manière parfaitement limpide. Il s’agit sans doute du premier exemple de véritable convergence numérique majeure puisqu’un support ne l’emporte pas envers l’autre. En d’autres termes, il est aussi agréable de Twitter depuis son iPhone ou Blackberry que depuis son ordinateur portable ou de bureau.
Ce service  de micro-blogging est devenu tellement populaire aux Etats-Unis que les marques ont commencé à véritablement prendre au sérieux ce médian social pas comme les autres. En France et dans le reste de l’Europe, Twitter demeure le territoire des « numériquement conscients » (geeks dans le jargon informatique), mais il ne fait aucun doute que le grand public va y adhérer sans retenue.  Déjà, les célébrités s’y mettent tout azimut, engageant une compétition puérile sur celui ou celle qui va engranger le plus de followers (membres de Twitter qui suivent votre profil). Comme d’habitude, il faut d’abord passer par les leaders d’opinion pour propager un produit ou service, puis ensuite le reste du troupeau suivra.
Iran-Twitter-RevolutionLes histoires incroyables émanant de Twitter prennent des angles aussi variés qu’intéressants et surprenants. L’outil de micro-blogging a élevé un adolescent inconnu au rang d’influent des médias en ligne, permis des coups politiques , publié un roman, supporte la résistance iranienne ou même aidé Andy pour automatiser et surveiller sa maison. Au départ, l’outil est conçu pour permettre à son réseau familial et d’amis de savoir ce que vous faites en permanence.  Au travers de mes présumés Tweets du jour, il serait possible de lire que j’ai bu un café à 9h accompagné d’une tartine de Nutella, que je suis allé à La Poste pour récupérer un colis (un monstre de carte graphique pour mon vénérable PowerMac G5), puis que j’ai rédigé un post pour mon nouveau blog et enfin que je suis allé jouer au basket avec mon fils. Le concept originel paraît totalement futile, appelant ceux qui découvrent le concept de base à s’interloquer sur le pourquoi du comment. Par la suite, ils apprennent qu’Obama , Frédéric Mitterrand, Shaquille O’Neal, Britney Spears et d’innombrables célébrités rédigent des Tweets sans aucune retenue. Du coup, ils rejoignent le système sans hésiter. Bien entendu, les célébrités sont seulement le deuxième niveau d’influence puisqu’il faut d’abord que l’outil se répande au sein des sphères d’influence de la technologie. Ce schéma traditionnel concerne la propagation grâce aux leaders d’opinions que j’ai mentionné plus haut.

Absence de modèle économique
Parmi tout ce qu’il est possible de raconter à propos de Twitter, c’est son absence de modèle économique profitable qui étonne certains. Remarque, ceux qui connaissent l’histoire de Google savent que les deux créateurs, Larry Page et Sergei Brin ont failli se retrouver avec un compte en banque confortable au lieu de la fortune colossale amassée aujourd’hui, ainsi que le pouvoir dominateur mondial qui n’a pas de prix. En effet, le but initial de Page et Brin était de vendre leur algorithme inventé durant leurs études à l’université de Stanford. Sans le conseil de David Filo (fondateur de Yahoo!), ils n’auraient jamais créé l’énorme multinationale que nous connaissons actuellement.
Concernant Twitter, les prévisions de résultats financiers érigées en interne sont évidemment optimistes, mais Internet a déjà été le témoin de systèmes fabuleux et populaires qui n’ont jamais réussi à générer un profit.  L’exemple le plus frappant concerne Youtube, racheté par Google pour 1,65 milliards de $. Malgré le succès phénoménal de l’outil de partage vidéo, les coûts de frais d’hébergement et de fonctionnement (1 million de $ par jour) ne sont pas couverts par les recettes publicitaires (70 à 200 millions de $ par an en 2008). Cependant, l’intérêt de Youtube n’est pas démenti puisque Internet démontre souvent qu’il n’y a pas que l’argent qui peut servir de motivation aux entrepreneurs. C’est le cas de Twitter qui a été lancé sans trop savoir comment il pourrait être rémunérateur. D’ailleurs, Facebook est dans le même cas, présentant l’incapacité de transformer le volume de trafic en profit.
Twitter devrait engloutir 25 millions d’utilisateurs fin 2009 et 100 millions en 2010 ! Devant ce chiffre colossal, les marques ont pigé qu’il fallait monter dans le wagon pendant que le momentum attaque sa courbe ascendante. En effet, la règle numéro un du marketing dicte qu’il ne faut pas être en retard ou en avance ; il faut être pile à l’heure pour que ça marche.
Dans un futur plus ou moins proche, les leaders d’opinion du Web vont se jeter sur le prochain outil « super cool », délaissant Twitter comme le reste des outils et services qui ont épuisé leur cycle de la tendance. Cela ne veut pas dire que Twitter va être totalement abandonné, mais que la stabilisation sera atteinte et certainement que ça ne sera plus aussi cool d’envoyer des tweets pour se faire remarquer du plus grand nombre.
 Après avoir gagné une soudaine popularité, Twitter s’est retrouvé en face de difficultés techniques évidentes puisque le système crashait souvent. Aujourd’hui, cela semble plus stable, mais les fondateurs sont toujours en train de se creuser la tête pour trouver la manière de rendre leur invention profitable.  Je ne me fais pas de soucis pour eux car les candidats au rachat se bousculent au portillon, mais cela ne veut pas dire que la compagnie présente un modèle économique viable.

Beaucoup de bruit pour pas grand chose
En fait, ce sont des entités extérieures qui profitent de l’outil pour améliorer leur vecteurs de communication et pourquoi pas améliorer leur modèle économique. Tous les jours, des marques annoncent leur arrivée sur Twitter, suivant l’exemple des pionniers qui n’ont pas caché leur engouement pour cet outil qui leur permet de se rapprocher des consommateurs.  Bien entendu, toutes les marques qui se mettent à tweeter n’ont pas un comportement exemplaire. Certaines se limitent à la diffusion des messages publicitaires sans autre interaction avec l’utilisateur. D’autres ne répondent pas correctement aux  messages et attitudes de leurs consommateurs. Puis la vaste majorité est encore totalement opaque au phénomène.
De toutes manières, il faut relativiser la portée du médian qui fait parfois beaucoup de bruit pour pas grand chose. Gardons à l’esprit qu’il y a «  seulement » 0,15% de la population mondiale inscrite sur Twitter.
 Après avoir analysé tout cela de plus près, il apparaît que certaines actions menées par les marques d’après des réactions  pêchées sur les Tweets n’ont absolument pas d’impact marketing global. La raison est simple puisque la vaste majorité des consommateurs ne sait même pas de quoi il s’agit. Un exemple parmi tant d’autres implique Johnson & Johnson qui a annulé une publicité pour Motrin (anti-inflammatoire similaire à Advil) en réaction aux plaintes de mamans twitteuses.  Sauf qu’une étude de Lightspeed Research a démontré que 90% des femmes interrogées n’avaient jamais vu la pub en question ! Après visionnage de la publicité incriminée, seulement 15% de ces mêmes femmes ne l’ont pas aimé et un misérable 8% a réagit vraiment négativement. Par contre, 32% on été positivement influencé par le message, parmi les 45% qui ont aimé la pub. En plus, 41% n’avaient carrément pas d’opinion. La morale de l’histoire est que la révolte des mamans twitteuses a été un hoquet sociologique et psychologique plus important pour Twitter que pour Johnson & Johnson. Déjà que la révolte des mamans twitteuses est une poussière à l’échelle globale du marketing mondial, il faut comprendre qu’elle serait totalement insignifiante sans le relais de la blogosphère et des médias traditionnels. Au final, peu de personnes sont véritablement touché par l’impact émanant de ce microcosme. Tant pis pour ceux qui se sentent importants car ils comptent un nombre impressionnant de followers. Il faut redescendre sur Terre pour toucher la réalité de perspective qui dicte que vous êtes influent sur un rayon limité car la vaste majorité se tape le cul par terre de savoir si vous avez bu votre café à 9h ou que vous n’avez pas apprécié la pub pour Motrin.

Voici la publicité sur Motrin en question :

pub Motrin bannie sur Twitter

Bon usage de Twitter en web marketing
Ainsi, il faut rester vigilant par rapport aux coups de relation publiques initiés sur Twitter ou n’importe quel autre média social. Le relais par une presse avide de publication tendances est encore plus alimenté par les réseaux de relations publiques et de marketing qui suffoquent pour rester en contact avec les outils et services numériques apprivoisés par les leaders d’opinions. 
Pour enfoncer le clou, je rappelle que le Web possède une vilaine tendance à véhiculer hardiment les complaintes et autres grincements de dents. Je me rappelle encore une interview de Eric Schmidt (CEO de Google) qui expliquait le problème récurrent du moteur de recherche pour gérer la vaste majorité d’émanation négative d’opinion au sein des résultats de recherche. C’est une donnée à garder à l’esprit lorsqu’il s’agit de faire du web marketing : l’internaute est un grincheux et il le dit bien fort !
Je ne suis pas un de ces super marketers payés au prix fort par les marques pour dicter l’art et la manière de se comporter auprès des consommateurs. Par contre, je peux facilement suggérer les principaux conseils issus du bons sens, permettant d’écouter et de répondre efficacement aux consommateurs par l’intermédiaire des médias sociaux.

  • Connaître les habitudes sociales  du consommateur sur Internet
  • Avoir un mécanisme de réponse en place.
  • Surveiller de près les flux de discussion et tout changement massif d’attitude.
  • Focaliser sur les passions et centres d’intérêt du consommateur.

Il y a peut-être d’autres paramètres que j’ai omis, mais les marques respectueuses de ces fondamentaux émettront un signal positif durant le délicat exercice de communication sur Internet. Internet a rendu la tâche plus aisée aux consommateurs pour faire entendre leur voix et pour les marketers d’écouter, mais cela engendre également de véritables challenges. Est-ce que les marketers savent réellement qui sont ceux qu’ils écoutent ? Jusqu’à quel point la chambre d’écho des médias sociaux se propage au sein des véritables opinions de la société de consommation ?
Pour en savoir plus sur l’usage de Twitter en entreprise, voici un excellent eBook réalisé par l’ami Frédéric Canevet: Mini Guide Pro pour Twitter (gratuit et pas du tout mini car il fait le tour complet de l’application professionnelle de Twitter en 52 pages).

Et après ?
cnn-facebookFinalement, le but de cet article est plutôt une introduction à la réflexion que je me pose sur la portée des outils sociaux. Par exemple, est-ce que les messages Facebook dans le bandeau de CNN ont vraiment changé la communication lors de l’élection présidentielle américaine ? Est-ce que le compte Twitter de Sarkozy aura un impact magistral sur la manière dont les français perçoivent leur président ? Globalement, peut-on vraiment compter sur le micro-blogging pour communiquer plus efficacement ? Plus précisément, est-ce qu’Internet prend une tangente favorable avec l’essor du partage tel qu’il est appréhendé actuellement? 
Pour l’instant, je sais que Twitter est pratique pour voir ce que mes contacts racontent, malgré que je me fiche totalement de savoir si Untel a commandé un lave-vaisselle ou l’autre demande des questions auxquelles il va répondre en vidéos sur Youtube.

Par contre, je découvre tous les jours des liens intéressants via Twitter. C’est ma manière de retirer la substantifique moelle de l’outil, sauf que je suivais des liens  bien avant l’apparition des médias sociaux, du micro-blogging et de Twitter en particulier. Est-ce que je découvre plus de liens ou reçois une meilleure qualité depuis que j’ai ouvert mon compte Twitter ? A vrai dire, je ne sais pas car j’ai toujours été ébahi par mes trouvailles quotidiennes depuis le premier jour où je me suis connecté au réseau en 1993. Jour après jour, je reste émerveillé par tout ce que la Toile propose à ceux qui affectionnent de creuser plus ou moins profondément dans ces entrailles. Pour le moment, j’attends de voir si le phénomène va continuer de s’amplifier et s’il va vraiment apporter une valeur ajoutée à mon existence numérique comme pour le reste des Tweeters, puis éventuellement toute la population mondiale. C’est une énorme exigence de ma part, mais c’est la valeur escomptée afin de s’attribuer la notion de révolution.

32 réflexions sur “Twitter est-il une véritable révolution ?”

  1. Article très pertinent sur le sujet, je rajouterai aussi que ces nouveaux outils propagent à la vitesse de la lumière la rumeur. Et que l’internaute va devoir prendre un certain recul et maitriser ses émotions avant de twitter ce qu’il croit être une info pertinente…

  2. Article vraiment très intéressant avec un recul appréciable sur le phénomène. Je me retrouve vraiment dans votre usage de l’outil : trouver des liens sur les sujets qui me tiennent à coeur.

  3. Bonjour, votre article à réveiller beaucoup d’interrogations…. Je trouve qu’il faut pouvoir séparer les utilisateurs de réseaux sociaux. Je veux dire par là que, par exemple, sur twitter il y a certains qui ont trouvé là une manière efficace de trouver des articles, de faire parler d’eux… Et d’autres qui ne raconte que leur vie de tout les jours! Le micro-blogging a une utilité, à moins qu’on ne sache quoi en faire. Pour ma part je n’ai pas encore de compte sur Twitter (honte sur moi, travaillant dans le web), mais je veux d’abord fixer un objectif à l’usage de Twitter. Quant à Facebook je me pose la question de son utilité à part fournir une belle base de données aux marketers…Le micro-blogging doit pour moi apporter du savoir avant tout…

  4. Bonjour
    Un peu de mise en page (mot en gras) voir même un resumé, serait pas mal 😉
    C’est un peu indigeste, mais ça à l’air très intéressant.. et oui je n’ai pas eu le temps de tout lire :-/

  5. Excellente réflexion à la fois économique et sociale…le media web tend à rendre la masse feignante pour la lecture, préférant les articles les plus brefs possible, Twitter s’insère parfaitement dans la mouvance…
    Je rejoins cependant Garcia sur la question de l’objectif final de ce « media », serait-il juste un outil pour des quidams en mal d’égo ?

    Cependant, à l’inverse de la tendance, même si ce billet est extrêmement long et complet, l’auteur peut être récompensé : je l’ai lu en entier ! 🙂

  6. J’ai trouvé que c’était plus rigolo de copier / coller ton commentaire que de t’avouer ici que je n’avais pas lu ton post parce-qu’il est trop long 😉

  7. Ping : Pas de calamar à Colmar | Bloguer ou ne pas bloguer

  8. Si je l’avais lu, peut-être aurais-je commenté ainsi? bzzz bzzz 😉

    Dès que je trouve un moment et des lunettes, je le lis! Faudra quand même essayer de faire plus concis la prochaine fois!

    « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

    T’en a trouvé beaucoup (trop?) des mots 😀

  9. Je n’oblige personne à lire mes billets 😀
    Ceux qui trouvent ma prose trop longue peuvent aller sur les milliers de blogs qui se contentent de 3 lignes à 3 paragraphes, majoritairement sans même prendre la peine d’y glisser leur propre analyse puisqu’il se contentent de relayer une info existante.
    Mon style c’est de décortiquer et cela n’a rien à voir avec un énoncé clair ou pas. S’il faut en faire 3 kilomètres pour expliquer ce qui me passe par la tête, je ne vais pas m’auto-censurer parce qu’une poignée de visiteurs ont pris en affection le format Twitter pour avaler l’info.
    Si le Web devient tellement surfait que les gens ne peuvent plus lire plus loin qu’un Tweet de 140 caractères, il y a de gros soucis à se faire!

  10. raaah l’autre, ça n’a rien à voir avec les 140 caractères 😉 Ce qui manque à mon goût c’est l’absence de mise en forme, déjà de voir un gros pavé sans gras, gros titres, paragraphes ça me chagrine. Ensuite, j’ai fait une lecture en diagonale je ne comprends pas d’où tu viens et où tu veux en venir. J’ai peut-être l’esprit trop cartésien mais ce billet aurait eu d’avantage sa place sur Adicie selon moi, on a l’impression que tu penses par écrit. Et je prends un peu peur quand tu dis « Finalement, le but de cet article est plutôt une introduction à la réflexion que je me pose sur la portée des outils sociaux.  » Boudiou, si c’est ça l’introduction, on n’est pas sortis de l’auberge pendant le développement, tu vas nous sortir un livre ou bien? 😀

    Je voudrais surtout ajouter, en réponse à un commentaire (oui, les commentaires je les ai lus), que Twitter n’est pas un nouvel agrégateur de liens, je deteste ceux qui s’en servent seulement pour faire la même chose qu’un reader RSS et j’aime d’avantage ceux qui font partager une tranche de vie. Cela permet des rencontres.

    Et anecdote pour finir, j’ai effectivement parlé de la panne de mon lave-vaisselle sur Twitter, ce qui m’a permis de faire la connaissance du boss de Discounteo, qui m’a proposé une ristourne imbattable sur son site pour célébrer sa première vente via Twitter et avec qui j’ai échangé du lien au niveau pro par la suite 😉 Comme quoi, il a bien fait de tomber en panne ce lave-vaisselle 😀

  11. En fait il est très bien ton billet. Je viens de prendre le temps de le lire. C’est comme se baigner dans la mer, le plus dur c’est de se jeter dedans. Après c’est très agréable. Ça fait quand même 6 pages au format iPhone 😀 d’ailleurs ce format bug. Pas moyen d’aller directement aux commentaires sans visionner les fameuses 6 pages…

  12. C’est vrai que j’ai totalement oublié d’ajouter des sous-titres…

    Quand à l’utilisation de Twitter afin de partager les événements de sa vie quotidienne, je dois avouer que j’aime bien mieux Plurk avec son système de Timeline. Ensuite, je crois que c’est ça le fond du problème. Les gens l’utilisent pour d’autres choses que son concept de base et il me semble que ça ressort bancal parce que pas si bien foutu que ça.

  13. Pour ma part, je rejoins l’avis et l’attitude de Garcia. Je n’ai pour le moment aucun avis sur Twitter car je ne lui au pas trouvé d’utilité à titre personnel ou professionnel. Je me trompe peut-être.

    Par contre, j’ai un avis sur les commentaires relatifs à la longueur de ton article. Cet avis, c’est que je ne les comprends pas bien. Pour ma part, j’apprécie les articles de fond plutôt que les micro articles destinés à faire du buzz et que l’on retrouve sur quelques centaines de blogs. En général, je n’y apprends rien et je suis déçu de ce que je considère comme une pollution du web.

    Dans la pratique et vu la tendance éditorial que tu as depuis le lancement de ton blog (profondeur des sujets), je ne vois pas trop ce que viennent faire ici les consommateurs de SMS. Ce qualificatif n’est pas péjoratif car je peux tout à fait comprendre ce mode de lecture. Mais pour ma part, je ne me lancerai pas dans la lecture d’un livre sur un mobile, sauf impossibilité de faire autrement.

    Un dernier mot pour te dire que je mets ton blog dans l’antichambre de ma blogroll, j’attends simplement de lire les quelques prochains articles (étayés 😉 ) avant de passer à l’acte.

    ps : désolé si certains jugent mon commentaire un peu long 😉

  14. Salut AxeNet

    C’est moi que tu traites de « consommateur de SMS »? Là c’est moi qui ne te comprends pas, tu débarques avec tes gros sabots, sans savoir qui je suis et tu balances ça comme ça? 😀

    Et je ne te rejoins pas, la lecture des blogs sur iPhone est quelque-chose de très agréable. D’ailleurs je ne consulte mon reader RSS que depuis mon iPhone, ça occupe mes temps perdus (salle d’attente, bus, etc et ça me permet de m’éloigner de mon ordinateurs) dès lors que les blogs usent un thème adéquat (c’est le cas de celui-ci). Par contre il y a un petit bug sur ce thème pour aller de la page 1 directement aux commentaires, je n’ai pas vérifié si Laurent l’avait débusqué et c’est ce que je signale à Laurent en parlant des fameuses 6 pages à parcourir avant d’aller poser un commentaire.

    Laurent, merci pour les sous-titres. Au fait, puisque tu apprécies Plurk (que j’ai assez vite laissé tombé), pourquoi n’en as-tu pas parlé dans ton article?

    ps : tu as un lien en bas à gauche qui traine « Switch to our mobile site » qui renvoie sur une 404

  15. Bonjour Marie,

    Comme tu l’as lu, mon qualificatif n’était pas péjoratif du tout. Tu n’es pas non plus la seule à avoir fait la remarque sur la longueur de cet article (désolé si cette fois je touche ton égo 😉 )

    Pour la masse d’articles de blogs qui ne servent à rien sur le net, je conserve ma position et la défendrai jusqu’à la mort, sauf si ça fait mal.

    Pour l’iphone, je te rejoins aussi, notre blog a même une version spécifique pour ce sympathique outil, c’est dire… Je considère toutefois que c’est avant tout un excellent lecteur…en dépannage. Ah, si je pouvais avoir plus de temps perdus…

    Au passage, je trouve ton propre article sur twitter très intéressant. Et merci pour le téléphone de la garantie Apple et le lien vers la société de réparation, on ne sait jamais.

  16. En effet, depuis la mise à jour du plug-in, le thème version mobile est tout en vrac. J’irais voir ce qui cloche dès que possible.
    Quand aux petits « pics » de Marie, il faut relativiser puisque c’est quasiment depuis le premier jour que je l’ai rencontré qu’on se balance avec plus ou moins de véhémence 😀 Faut donc lire au second degré ce qu’elle va bien pouvoir m’envoyer, ainsi que mes réponses (dont mon allusion à son lave-vaisselle [sans la nommer] dans mon article).
    De plus, elle a depuis toujours effectué un débuggage en règle de mes sites sans me facturer un seul centime (sympa pour une auvergnate), donc je ne vais pas me plaindre.
    De toutes manières, je ne pense pas avoir la motivation nécessaire pour rédiger des pavés à chaque fois, mais mon but est tout de même d’essayer d’en faire un chouia plus que la vaste majorité.

  17. @AxeNet : pour moi le langage SMS c’est péjoratif. Sauf que je ne sais pas écrire SMS et j’arrive à peine à en envoyer…
    Oui j’ai beaucoup de « temps perdus » à occuper mais il m’arrive aussi parfois d’embarquer l’iPhone à la plage et de lire les news avec 😉 je bronze intelligent!

    J’ai commencé un post tout à l’heure, dont l’idée m’est venue lors de l’open coffee de Sophia de jeudi dernier. En cherchant à appuyer mes propos, je suis tombée sur ton blog 😉

    Ce que Laurent ne dit pas c’est que je lui ai tout appris (et là je pars en courant vite vite vite parce que Laurent il est quand même vachement plus grand que moi et que j’ai encore de la vaisselle à faire vu que mon lave-vaisselle, dont tout le monde se fiche sauf moi, n’arrive que demain!!)

  18. J’avoue que sur le sujet du lave vaisselle, je ne peux apporter aucune aide. Je suis juste curieux de voir quelle position prendra cette page sur cette requête 😉

    Au sujet de twitter, j’ai lu un autre article qui complète bien avec des exemples concrets d’utilisation, le voici :
    http://www.capitaine-commerce.com/2009/07/20/23510-twitter-incontournable-hype-chronophage-utile/

    A+
    ok, A+, c’est plus ou moins du SMS, j’aurais aussi pu dire « Je vous souhaite une excellente journée qui se présente plutôt bien avec ce joli soleil de juillet qui devrait égayer notre été 2009 », mais c’est un peu long, non ?

  19. En parlant de lave-vaisselle, puisque tu en parles, je ne l’ai toujours pas reçu. J’attends que Laurent se positionne sur la requête lave-vaisselle pour étouffer le livreur avec mon éponge 😉

  20. Tres bon billet qui remet bien les choses en place. Personellement je commence a trouver ca enervant d’avoir a expliquer ce genre de choses a des marketeux qui s’enflamment au sujet du Web 2.0, de facebook, twitter ou qui souhaitent utiliser des bogs a torts et a travers.

    Pour moi la communication sur tweeter a des fins marketing n’es pas bien differente de ce qui se faisait il y a quelques annees de ca dans les forums, c’est juste la forme du media qui a change.

  21. Laurent,

    J’adore te lire mais je n’y arrive,ca me fait mal aux yeux,pourrais tu sauter des lignes ? ( sinon je suis oblligé d’imprimer tes billets à chaques fois :p )

  22. Ping : L'impact de Twitter sur les Blogs

  23. Twitter ça serait bien si le flux allait sur nos sites mais sinon c’est rien qu’une version light de nos blogs

  24. Il s’agit sans doute du premier exemple de véritable convergence numérique majeure puisqu’un support ne l’emporte pas envers l’autre.

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