L’art du référencement

Le secret du referencementUn truc qui me sort par les trous de nez concerne la tendance chez certains référenceurs, ainsi que pour une partie du grand public, de faire passer le métier du référencement pour une tambouille mystérieuse.

Cela fait trop longtemps que le référencement est interprété comme une potion magique manipulée par des sorciers aux pouvoirs surnaturels.

Je veux bien comprendre qu’il y a quelques années, le référencement était encore trop vague pour qu’on puisse affirmer une méthodologie précise et pérenne. C’est même en amont que se situe le problème puisque du côté des moteurs, ça tâtonnait pour affirmer un système viable. Puis, Google a posé les jalons et tout le monde s’est mis au diapason.

Les sorciers du référencement

En 2003, quand j’ai commencé à m’intéresser au référencement, l’impression populaire était que le référencement consistait en une recette mystique qui permettait miraculeusement de positionner des pages parmi les meilleurs résultats d’un moteur de recherche et Google en particulier. Puis vinrent les mangeur(s) de cigogne qui représentèrent la première espèce de sorciers qu’on pouvait enfin identifier.

C’est facile de déblatérer sur le référencement, mais la vérité est sur l’écran. N’importe qui peut lire une poignée de .pdf et des centaines de posts de forums afin penser cerner les tenants et aboutissements du métier – en tout cas suffisamment pour impressionner un néophyte. Prouver une viabilité au niveau professionnel est une tout autre histoire. Trop de petits malins se croient référenceurs dès qu’ils ont positionné leur site d’affiliation ou Adsense sur quelques requêtes concurrentielles, permettant de gagner assez de quoi frimer pendant qu’on est toujours nourri et logé chez ses parents.

Avec le concours de référencement « mangeur de cigogne » (d’ailleurs, on doit dire concours de positionnement) et toute la horde qui suivit ce premier bouleversement, les observateurs avaient identifiés ceux qui savaient triturer l’algorithme de Google. Auparavant, les agences détenaient le monopole du secteur, mais la croyance populaire persistait sur le fait que le référencement n’était pas un métier d’agence, mais bien de sorcier. Les mangeur(s) étaient de parfaites excuses pour enfoncer encore plus le métier dans le mysticisme.

Bien entendu, n’importe quel passionné du référencement est à l’affût de la moindre bidouille permettant de booster des pages Web au firmament des résultats de recherche. Cependant, il est fortement déconseillé, dans le cadre d’un projet Web professionnel, d’appliquer la méthode de bourrin utilisée sur un concours de référencement. Les bidouilles doivent rester cloisonnées en dehors d’un projet Web professionnel – sous peine de sentence quasi irrémédiable de la part du Dieu Google. Tout ce qui dépasse des clous est voué à être pénalisé. Cela ne veut pas dire qu’on se fait prendre à chaque fois qu’on triche, mais exactement comme pour un excès de vitesse, celui qui respecte les limitations ne peut pas se faire prendre.

La potion magique des référenceurs

Sans vouloir pointer du doigt, je tombe de temps en temps sur des discussions au sein de forums ou même sur des descriptions de site pros (agence ou free-lance) qui me hérissent le poil. Les propos portent à croire que le référencement est une mystérieuse science dont le secret est détenu par un groupe restreint d’initiés.

Exemple avec la citation suivante :

La fluctuation et la subjectivité des résultats obtenus par le référencement dans les moteurs SERP (search engine results page) font du référencement une heuristique un peu sibylline, du fait des changements inopinés d’algorithmes d’analyse des sites par les robots des moteurs de recherches et qui laisse souvent dans la douteur le non-initié du référencement.

Aussi hystérique que cela puisse paraître, cette citation est issue d’un site de référenceur. Au-delà du langage tellement pompeux qu’il devient risible, ces mots résument exactement la volonté de préserver une espèce de secret  autour de la méthode employée pour référencer un site Web. On dirait qu’il faut se tenir au courant de chaque évolution du moteur, sous peine d’être à la ramasse si on ne sait pas exactement comment anticiper les prétendus chamboulements causés par une mise à jour de l’algorithme. On dirait également qu’il faut être initié parmi les initiés pour maîtriser parfaitement les tenants et les aboutissements des centaines de paramètres à prendre en compte pour optimiser un site Internet.

Pour parler poliment, c’est de la connerie !

Le référenceur est un artisan

Déjà en 2004, lorsque j’ai publié mon ancien site 7-dragons.com, ça grinçait du côté de certains car je dévoilais un guide du référencement en 40 pages (co édité avec Altiref et SEOMoz),  résumant tout ce qu’il fallait savoir pour référencer un site Internet dans les règles de l’art. Ces personnes m’accusaient de dévoiler le fond de commerce des professionnels et amateurs éclairés.
Notez que je comprends art dans le sens artisan du terme. Ne venez pas me dire que je me prends pour le Picasso du Web !

Aujourd’hui, je jette à nouveau un pavé dans la mare car nous sommes en 2009 et tout le monde pense encore que nous sommes les rejetons de Merlin l’Enchanteur ou Panoramix.

Clairement, le référencement est un métier d’artisanat qui implique de besogner en suivant une méthodologie précise. Certains sont mieux organisés que d’autres et la méthode de chacun diffère plus ou moins, mais les fondamentaux sont immuables. Effectuer sa veille et s’immiscer au sein des communautés d’experts donne l’illusion de posséder un léger avantage. Fondamentalement, rien ne change dans la méthode originelle.

Au fait, personne ne détient le secret du référencement, tout simplement parce qu’il n’existe pas!
Le seul élément secret est l’algorithme de Google.

Le référenceur n’a rien d’un sorcier

Alors, comment font les référenceurs ? J’expliquais le fond de ma pensée il y a plus d’un an sur un état des lieux du référencement.  En bref, nous jouons une partie de poker, dont les règles ne sont pas officiellement et clairement dévoilées, puis ces règles changent sans qu’on soit averti.

Même si cela peut paraître mystique de travailler dans ces conditions, il demeure les fondamentaux qui sont absolument pérennes. Le but de ce billet n’est pas de revenir sur ces fondamentaux, mais je prends mon guide du référencement publié en 2004 et je peux certifier que le principal demeure. Aujourd’hui, il y a eu des évolutions avec l’avènement du partage de contenu et la poussée en flèche du blogging, mais c’est un faux problème car le référencement marche très bien sans cela et si je vais plus loin, les applications de ces nouveautés sur le plan de l’entreprise sont encore tellement hasardeuses qu’il est prétentieux de les inclurent parmi les fondamentaux.

Pour conclure, il faut bien comprendre que le référencement est un métier d’artisan. On s’autoproclame consultant parce qu’il n’y a pas de terme plus approprié, mais en fait nous sommes des touche à tout qui doivent maîtriser des facettes du marketing, de la technique, du commercial et aussi bien entendu de l’entrepreneuriat. Comme n’importe quel artisan, nous façonnons une méthode personnelle tout en respectant les fondamentaux qui permettent d’arriver à un objectif défini.

Poker SEO

Mon analogie sur le poker pourrait laisser croire qu’il existe un bout de mystère dans la méthode, mais ce mystère n’est pas aussi dangereux qu’on le pense. Pour ceux qui connaissent le poker, malgré les aléas liés aux lois du hasard, il demeure une méthode qui permet de gagner sur le long terme. D’ailleurs, pourquoi il y a autant de joueurs professionnels de poker ? Il n’y a pas de joueurs professionnels de roulette ou de machine à sous. Tout simplement parce qu’en appliquant les fondamentaux, il est possible de gagner au poker sur le long terme. Ce jeu possède des spécificités propres qui surmontent les lois du hasard dans certaines conditions.

Je dis toujours ne pas être « bon » en référencement, mais plutôt que les autres sont tellement nuls qu’il est aisé de sortir son épingle du jeu. Regardez les critères « off page » et « on page » liés au référencement pour 99% des sites Web pour comprendre qu’il y aura forcément un énorme bénéfice grâce à l’application d’une recette basique.

Attention, je n’ai pas dit que le référencement était simple, tout comme le poker, il faut s’atteler pour maîtriser tous les paramètres importants. Faire le minimum par rapport au néant va forcément apporter une plus-value, mais pour jouer dans la cour des grands, il va falloir beaucoup plus qu’un savant discours convaincant auprès des néophytes.
La vérité est sur l’écran !

Maintenant, vous pouvez éteindre l’ordinateur et reprendre une vie normale en ayant compris qu’il n’y a rien de sorcier à apprendre comment référencer un site Web dans les règles de l’art.

51 réflexions sur “L’art du référencement”

  1. Le référenceur est un artisan et c’est bien ce qui le rend en partie unique dans le chaine de production web.

    L’industrialisation est possible pour de nombreux métiers du web. C’est déjà le cas des développeurs dans le domaine du génie logiciel.

    Cela me semble plus difficile pour le SEO même si c’est la direction que ce métier doit prendre d’une manière ou d’une autre afin de gagner en efficacité et en crédibilité.

    Concernant les fondamentaux, je rejoins ton avis et pourtant il est nécessaire de les rappeler, encore et encore.

    Anecdote : Un prospect m’avait avoué un jour « Je pensais que vous êtiez un magicien »

  2. Oui, un artisan ou bien un fermier/cultivateur. Ca peut paraître magique de faire pousser un arbre de terre et d’en récolter des fruits, mais en fait, c’est juste du travail (labourer, arroser, virer les nuisibles) + deux inconnues qui sont le temps (soleil, nuages) et les arbres des autres qui peuvent te faire de l’ombre.

    Merci pour cet article 🙂

  3. Super article, ca fait plaisir à lire ^^

    Effectivement on voit trop souvent (de moins en moins il me semble quand même) des « experts » faire croire qu’ils détiennent LE secret… :p
    Le référencement (en déplaise à certain) ce n’est qu’un peu de technique et beaucoup de méthodologie.

  4. @LittleBuzz : ça fait plaisir de savoir que tu as pris du plaisir 😀

    @Aurélien : parmi les facettes de notre métier, j’ai omis l’éducation qui est pourtant une large part de toute prestation référencement.

    @512banque : excellente analogie. Je n’avais pas pensé au fermier, mais je me permets de la mettre sous le coude si besoin. Merci

    @Patrenet: en effet, même pour le référencement Black Hat, la part stratégique est énorme. Bien plus élevée que la technique qui reste bien plus immuable qu’on veut bien laisser entendre.

  5. En tout cas si on pense que les référenceurs sont toujours des magiciens en 2009, c’est bon signe, car le marché n’est pas encore très concurrentiel et il faut en profiter !

  6. Merci Laurent,

    Je dois mettre en bookmark cette page!
    J’ai découvert ce billet grâce a Twitter… juste pour cela; Twitter you made my day!

    Si vous avez 2 petites minutes vous irez jetter un coup d’oeil à mon profil et vous pourrez y découvrir que je suis magicien de profession depuis plus de 20 ans… C’est le mystère et les secrets qui au début m’ont faciné dans le domaine du SEO. Ensuite je me suis rapidement aperçu que c’était plutôt simple!

    Ammasser des liens riches en mots clés tout en ayant une bonne structure tout en prenant soins de la balise Title!

    Si vous accordéez une importance à ces 3 éléments, il y a de bonnes chance que vous vous retrouverez audessus de vos compétiteurs.

  7. Attention quand tu parles de poker.
    Il y a certes une base théorique, mais celle-ci est assez rapide à maitriser. Les professionnels de poker sont surtout des joueurs qui ont des capacités autres (self control, analyse de situation, prise de risque calculée). S’il suffisait de maitriser la théorie nous serions TOUS des pros du poker 🙂

    idem pour le référencement, les bons référenceurs ont forcément des habilités particulières, de petites recettes « secretes » et super efficaces. (on retombe du coté obscur du grand sorcier référenceur)

    Allez ! balance-nous tes VRAIS secrets !

    Mon poker blog (pas génialement référencé) : http://aldanjah.blogspot.com

  8. T’ain moi aussi j’ai cru que t’allais donner la recette secrète 😀 Pffiou ! Il aurait fallut que j’avoue à mes proches mes ascendances avec Panoramix, et là, c’est très difficile pour moi niveau fierté 😉

    Plus sérieusement, tu synthétises bien et je trouve l’image de l’artisan juste.

    Je suis particulièrement ravi que tu parles de la dimension stratégique du référencement car elle est loin d’être négligeable !

    C’est aussi parce qu’on doit avoir un bon niveau dans de multiples disciplines que je sens mes poils se hérisser quand je vois certaines rémunérations… Mais ça c’est un autre problème…

  9. @Marie : j’ai rajouté cet excellent billet du non moins excellent Aurélien dans mon billet. Merci

    @Refschool : ça ne veut pas dire non plus que n’importe qui doit faire n’importe quoi.

    @Jean Boucher : clair que TITLE + Anchor Text fait des merveilles. Sauf que le plupart des sites n’arrivent même pas à ce stade. Je regarde ton site et je te mail.

    @aldanjah : mais le référenceur doit aussi posséder certaines qualités spécifiques.
    Pour revenir à l’analogie poker, sans aucun talent monstrueux, juste en maîtrisant la base, il est possible de gagner sur le long terme. Exactement comme en Bourse. C’est une pure stratégie d’investissement, tout en respectant la bonne méthode de base.
    Je l’ai testé et approuvé pendant un an sur le poker en ligne.

    @BlackMelvyn : tu trouves les prix trop bas ou trop haut ?
    De mon côté et d’après mes discussions avec des amis en agences, les budgets ont doublé pour la même prestation en 4 ans.

  10. Je trouve les salaires trop bas en général.
    Maintenant, on ne demande pas non plus à tout le monde de faire des stratégies de luxe aux clients. Il y a aussi de plus petites mains. Mais les salaires de certains postes de Responsable SEO chez l’annonceur m’ont parfois offusqués…

  11. Amusant, j’ai fait le même « pétage de plomb  » il y a un an ici : http://blog.axe-net.fr/zero-astuce-referencement/

    En fait, je pense sincèrement qu’il est confortable pour les plus mauvais référenceurs d’entretenir ce mythe du secret. Il permet de trouver très facilement des excuses aussi vaseuses que les arguments qui auront servis à vendre une prestation au client.

    Comme tu le fais très justement remarquer, la plupart des « recettes » sont tellement étalées aux grand jour sur les milliers de blogs et autres guides ou livres, que je trouve vraiment dommage qu’une grande partie des clients ne comprennent pas que c’est ce travail d’artisan qui va faire la différence. Je reviens à nouveau sur le mot TRAVAIL, car le secret, il est là.

    Alors, bien-sûr, comme chez tous les artisans, il y en a des bons et des mauvais. Certains font un travail fignolé qui survivra aux bourrasques des filtres divers. D’autres font les choses à la va-vite avec des résultats parfois décevant.

    Dans le même temps, lorsqu’un client a un budget de 500 euros et qu’il veut être positionné en 1ère page de Google sur le mot « Bourse » (histoire vraie), ce mythe du secret et de l’astuce ne va pas dans le sens permettant de lui faire comprendre que ce n’est pas avec une baguette magique que l’on travaille, mais avec un cerveau et de la sueur.

    Je mettrai juste dans une case à part les adeptes du black hat. Ils ont eux, leur petits secrets, même si les bases restent connues, les backlinks. Mais dans leur cas, la brume qui entoure leurs pratiques est encore assez épaisse pour que l’on puisse parler de « sorcellerie », dans le bon sens du terme.

  12. Ping : Bloguer ou ne pas bloguer » Des seins intelligents

  13. « La fluctuation et la subjectivité des résultats obtenus par le référencement dans les moteurs SERP (search engine results page) font du référencement une heuristique un peu sibylline, du fait des changements inopinés d’algorithmes d’analyse des sites par les robots des moteurs de recherches et qui laisse souvent dans la douteur le non-initié du référencement. »

    eurf, rien que les premiers mots me font abnegationner…

    Merci pour ton article, j’espère que tu nous feras un guide comme sur les 7 dragons pour les néophytes du net.Dont moi.

  14. Ce qui est amusant, c’est que quand j’explique à mes clients les travaux que nous effectuons pour leur référencement, je les sens parfois limite déçus, exactement comme un magicien qui explique « le truc ».

    Avant que le magicien explique ça a l’air magique et difficile, après qu’il ait expliqué ça a l’air tout con et simple, jusqu’à ce qu’on essaie de faire pareil, et là, on se rend compte que le magicien, il travaille son numéro depuis des mois, voir des années.

  15. ouais ouais..

    Pas trop d’accord,
    je pense qu’il y a trop de bruit et de conneries racontés par ci par là sur le Web,
    si tu veux te positionner sur le mot « à la noix », même sans rien faire, ou même en faisant n’importe quoi à un moment ou à un autre tu arriveras à te placer,
    Il suffit de quelques liens, peut être 10 et non pas de SEO.

    Google n’a jamais demandé au tenanciers de sites web de mettre des H1 ou de bourrer les annuaires, et heureusement pour les pauvres péquins qui n’ont jamais ouvert un éditeur de code, ou qui ne comprennent rien à la soumission automatique, ses péquins qui se font des sites perso sur leurs passions.

    Google filtre, il filtre suffisamment longtemps pour répandre la légende et faire croire que c’est parce qu’on a fait ça, qu’on a eu ça, mais c’est faux, le seul facteur pour ces requêtes de merde c’est la bouteille (l’age) et l’indicateur de spam, et pas les 500liens pourrit que vous detectés par un link: sur yahoo, ou la H1 suivi d’un tombant de h3 que vous pensez être bonne pour votre optiOn.

    Maintenant attaquez vous à de la requête plus importante,
    je vous assure qu’il y a des secrets.
    J’en ai côtoyé dans mon job, mais même en les connaissant je suis incapable de les appliquer, c’est là ou je rejoint Aurelien, l’industrialisation est en route sur grand nombre de requêtes.

    Pour les secrets je vais en dévoiler 4 :

    s’enlever les doigts du cul
    m’acheter du contenu
    ne pas être chez OVH
    éviter les annuaires

    😀

  16. Bonjour,

    merci pour cette mise au point rafraîchissante.
    Même si toutefois je reste un peu convaincu que certains mettent en place des techniques mystérieuses pour lancer un jeune site (comme un cloaking fait dans les règles de l’art), le secret est bien le travail.

    Ce dont je suis aussi convaincu, c’est la transmission du savoir aux clients.
    C’est un peu comme apprendre à un enfant à faire du vélo.
    Un début il y a un peu d’incompréhension, de bobo, de mauvaise volonté.
    Mais lorsque l’oiseau prend son envol et que les résultats sont là, ça devient vite l’éclate et on y prend du plaisir.

    Selon moi, une bonne prestation de référencement est une action conjointe du prestataire et du client motivé.

    Je l’ai encore une fois constaté cette semaine en expliquant de vive voix à un client de l’importance de faire vivre son site, de renouveler son contenu régulièrement, et de fournir un contenu unique.

    Le fait d’expliquer, de vulgariser ce monde si « mystique » comme tu le dis Laurent, motive le prospect à s’investir/s’impliquer, et au final fait le travail à notre place, voire mieux, car il a l’expertise de son secteur d’activité et il va péréniser de lui-même de façon naturelle son positionnement.

  17. pagetronic je te rejoins sur tes deux premiers points, le reste peut fonctionner et risque de fonctionner encore quelques temps.

    Soit on fait de la magie, soit on achète la place sur Google, quand on ne sait pas, on mystifie facilement les choses. C’est la nature humaine. 😉

  18. @Laurent, je trouve très petit ce que tu viens de faire, je conçois que l’ont ne peut pas s’entendre avec tout le monde et que mon discours commercial te déplaise, mais si notre échauffourée sur le forum webmaster hub du mois de juillet ou septembre est la source de ce billet et bien je trouve cette rancoeur bien triste surtout que j’avais déjà oublié, et je suis sure que tu as mieux à faire que de la délation. Il y a certainement bien pire que moi dans le monde du SEO et me prendre pour cible est une mauvaise analyse face à tous les vrais faux référenceur qui n’osent pas se prononcer sur des blogs et forum. Je ne suis pas un sorcier et je fais mon métier du mieux que je peux sans alchimie, mon travail auprès d’amis et clients est irréprochable est c’est ce qui me permet de confirmer mes connaissances sur un métier qui vient à peine de ce voir attribuer un diplôme d’états que je n’ai pas. En lisant ton billet, je pense maintenant t’avoir froissé en laissant un commentaire (N°53 pour 51) sur le blog axe net au sujet du PR http://blog.axe-net.fr/il-faut-sauver-le-soldat-pagerank/#comments et remuer le passé n’était aucunement mon intérêt, mais si suite à ça un coup de sang est monté en toi, et bien j’en suis désolé.

  19. Ce genre de méthode existe dans beaucoup de métiers techniques, garagiste, informaticien, installateur télé,… c’est énervant de voir que les gens souvent ne vont pas chercher derrière le blabla des magiciens, en fait quand toi tu essaye d’expliquer souvent ils ne te croient pas, comme s’ils préféraient qu’il y ait un secret (ce que tu laisse un peu entendre d’ailleurs 🙂 ).

  20. @ BlackMelvyn : c’est vrai qu’il existe un fossé entre les salaires qui stagnent et les budget qui flambent.

    @AxeNet : la faute également aux personnes extérieures au secteur qui ont envie de trouver du mysticisme.
    En fait, je n’ai peut-être pas bien signifié la différence que j’entends entre fondamentaux et bidouilles Même les BH respectent des fondamentaux et le WH ont des bidouilles.

    @sebounet : une mise à jour du guide est prévue

    @Aymeric Jacquet : exactement! comme je viens de dire à AxeNet, cela vient aussi de l’extérieur

    @pagetronic : voir également ce que je viens de dire à AxeNet. Bien entendu que nous cherchons toujours le petit plus qui va faire la différence, mais les bases sont immuables. Y a pas de magie et tu ne peux pas mettre la charrue avant les boeufs.

    @expressiv : pour certains clients, le niveau d’education peut aller jusqu’à 80%. Tu passes plus de temps à expliquer et justifier qu’à effectivement travailler le réf.

    @Gwaradenn : en fait, je différencie les mythes et les secrets. Ça mérite une autre billet.

    @François : je me rappelle effectivement notre discussion sur le Hub à la suite de laquelle tu as demandé à Dan d’effacer ton sujet d’introduction et annuler ton compte.
    Ce billet n’est pas centré sur ton cas. Ta page d’accueil est juste un exemple parfait pour illustrer mon propos. D’ailleurs, mon point de vue était arrêté bien avant notre échauffourée sur le Hub.
    Quand au commentaire chez Sylvain, il est postérieur à la publication de ce billet et pour tout avouer, je n’avais pas vu que c’était toi.
    Je ne connais pas tes clients et ta méthode, mais je sais lire ta page d’accueil et elle a servi d’exemple.

    @Lou : comme à dit AxeNet, cela s’apparente exactement au milieu de l’artisanat – des bons et des mauvais.

  21. t’as pas fais science po pour rien 😆
    ils apprennent la langue de bois aussi aux states :mrgreen: ?

    Non je déconne, mais t’as dû lire en travers ce que j’ai écris,
    je pense qu’on pense pareil, le SEO dans 90% des cas c’est du flanc, sauf quand tu t’attaque à un vrai client,
    mais un « vrai » client qui internationalise c’est très rare et très dur à trouver. Je trouve que tu as mis un poile de trop de diplomatie dans ton billet, j’aurai été un peu plus rentre dedans.

    Sinon bien trouvé l’exemple de François’s Corp,
    typiquement le genre de presta à la « je t’endors le temps que tu sorte de ta sandbox »

  22. @Tous, l’apostrophe qui pose problème vient d’être supprimée en espèrent que la page sera rapidement réindexée et que cela devienne de l’histoire ancienne. Je tiens à préciser que cette apostrophe n’a pas pour but de tromper mes lecteurs ou clients et si elle a blessé ou qu’elle a été mal interprétée, et bien je tiens à vous présenter mes plus humbles excuses. Pour ceux qui se posent la question de savoir qui je suis, et bien je suis un autodidacte et autoentrepreneur qui essaye de ne pas être dépendant de l’état en faisant ce que je sais faire de mieux.

    @Laurent, afin que je puisse poursuivre sereinement, je te saurais gré de ne plus me citer sous quelque forme que ce soit, tu m’as déjà assez fait de mal. Merci.

    Merci aux lecteurs qui ont fait l’effort de modérer leur avis, quant aux personnes qui foncent dans les murs sans réfléchir et prennent plaisir à en rajouter par méchanceté et bien SVP, ne juger pas si vous ne connaissez pas.

  23. Et dire que j’ai faillit rater ce billet 😉
    Assez d’accord sur tout ca, mais il faut quand même se dire que l’artisan doit pratiquer et savoir ou apprendre car on lit parfois beaucoup de bêtises de ci de la suivant les sources. En tout cas, une chose est certaine, les fondamentaux sont toujours les même comme tu le soulignes si bien et chacun acquiert du coup ses propres « bidouilles ».

  24. Ping : Mise jour Google Caféine

  25. Entièrement d’accord, d’ailleurs c’était le titre de l’image illustrant l’un de mes billets concernant une stratégie de référencement naturel pour un site web : le référencement c’est pas sorcier, il suffit juste d’appliquer les bonnes méthodes !
    Perso j’ai beaucoup moins d’expérience que beaucoup de pro du SEO, mais je me suis rendu compte qu’une petite majorité de sites n’appliquaient même pas les « optimisations de bases », alors que derrière ils alignent des gros budgets pour le graphisme, le contenu… dommage, car c’est vraiment pas compliqué et couteux de les mettre en place… après pour se placer sur des requêtes ultra concurrentielles c’est différent, mais pour un site de contenu, je crois beaucoup en la long tail (qui elle ne nécessite presque qu’une optimisation propre du site au départ)

  26. @PageTronic : nous sommes d’accord 😉

    @François : il ne faut pas venir s’excuser. Tu as le droit de revendiquer ce que tu clames en page d’accueil, mais c’est aussi mon droit de ne pas être d’accord. Mes potes ne m’épargnent pas quand ils pensent que je suis en tort. Hein, PageTronic !

    @Djohlan : voilà! c’est exactement ça. Tu pars des mêmes bases et ensuite tu construis une méthodologie et stratégie qui t’es propre. Exactement comme un artisan le fera.

    @Antonin : comme j’ai indiqué sur ton blog, tu réalises des opérations et des stratégies Web que les soi-disant experts francophones ne mettent pas en place.

    @Emile : parce que les mutualisés OVH sont gavés des pires sites du Web francophone. Cela part du principe que Google prend en compte le regroupement d’IPs

  27. Si tu parle du nofollow ouep je te lâche pas 😛

    @Emile : plus globalement c’est pour ralentir le schmilblick et parce que j’aime pas OVH 😀

  28. aaaaaaaahhhhhhhhh j’espèrais qu il nous livrerait la recette de la option magique, mais tel le druide il la conserve dans son grimoire 😉
    trève de plaisanteries, si beaucoup de néophytes lisent ce ci les référenceurs pro ont du soucis à se faire

  29. Tres bon article, c’est vrai que ca devient lassant de passer pour un mage au milieu des agences web. En meme temps ca donne des objectifs clients hors de porte (je veux etre 1er sur « chaussure ») et puis ca fait pas serieux au milieux des techos purs et durs! (qui du coup ne font pas ce qu’on leur dit!)

    Bref!

  30. Mouais…

    Un bon artisan conserve ses secrets et ne les dévoilent qu’à ses apprentis, c’est ce qui fait qu’on le demande et qu’il est meilleur que les autres !

    Le web on le prend, on le manie mais surtout on l’apprend et le scrute chacun à sa façon, celui qui aura le meilleur regard en tirera son profit.

  31. Bonjour,

    J’aime beaucoup l’analogie au poker et je trouve ça très juste.
    Je profites de ce post pour te demander un conseil sur un siteque j’ai refondu car déjà en ligne depuis 1 an, mais affreusement structuré! Je souhaiterais vos avis a propos de mon positionnement, car j’ai, dans l’ensemble progressé, mais pas autant que je ne l’aurais envisagé.

    Est-ce dû au temps perdu pendant un an sans optimisation, ou est-ce un problème dans ma structure, dans la qualité de mes liens?
    Merci de m’indiquer mes erreurs et mes axes de progression.

    PS: Sur Webmaster Hub, Le Juge me dit que j’ai presque sur-optimisé mes URL, qu’en penses-tu?
    Quelles pourraient être les conséquences pour Google?

    Merci beaucoup

  32. Oui le référencement c’est aussi du poker, à une grande différence près, ON crée sa chance. On ne l’attend pas du donneur de cartes. On distribue les cartes et on les gère. Google est le croupier qui veille au grain … ou pas.

  33. c’est un bon article.
    Le référencement a belle bien des règles fondamenatales,mais au delà de ces règles se trouvent des secrets cachés. et ceux qui disposent de ces secrets ne vont pas les devoiler d’aussi tôt connaîssant les enjeux réel de cette pratique à l’echelle planètaire:
    dévoiler ses secrets de référencement, c’est ceder une grande partie de son marché.

    Voilà !! ! c’est tout ça le vrai secret du référencement.

  34. Pfff… et c’est reparti dans les secrets de sorcières

    Alfred, mange un poireau cru (avec la racine et avant 05h37) chaque matin en prononçant l’incantation « GOUGOU Gleu Gleu, Pé-airise moi et je serai ton apôtre »

    C’est un secret que je n’avais jamais révélé jusqu’à ce jour, mais il est d’une efficacité redoutable.

    Tu peux aussi ajouter la balise dans le HEAD, c’est radical !

    Et enfin, le secret ultime, être gentil avec Google, je t’invite à consulter la balise keywords de http://www.motorcycle-blog.fr tu verras ça marche du feu de dieu.

    Sinon, le premier secret de Pagetronic n’est pas mal, mais c’est le moins facile à mettre en oeuvre.

    Laurent, ne t’inquiète pas, je ne révèlerai pas ici tous nos secrets les mieux gardés.

  35. @ voyage maroc : désolé pour la réponse tardive. Tu n’as qu’à regarder mes URLs et tu auras la réponse tout seul. Je ne suis pas du tout fan des mots clés dans l’URL. Pour moi c’est un paramètre poussant à la suroptimisation avec très peu de bénéfices au final.
    En pesant le pour et le contre, il me semble évident qu’il faille se passer de mots clés dans l’URL.

    @ Alfred : il existe des trucs et astuces bénéfiques, mais ce ne sont pas des grands secrets qui vont te rendre invincible et garantir la première position. De toutes manières, tout est visible (code source, backlinks, contenu), donc faut m’expliquer ce que tu peux « cacher ».

    @Sylvain : merci de garder nos précieux secrets 😉 Je précise qu’il faut manger le poireau avec la tête à l’envers; c’est encore plus efficace.

  36. J’aime bien le style rédactionnel et la façon de tourner en dérision les soi-disants référenceurs qui ont dans leur manche un secret bien gardé.
    Il est vrai que comme je le dis dans mon site http://www.referencementpositionnement.fr, il n’existe pas de secret de référencement.
    La méthode la plus connue est le principe de la e-reputation. Donc pas le linking. Après il y a un travail de timing à faire.

  37. Oui ben pour moi c’est toujours de la magie:).
    Je me suis inscrite dans les annuaires, on m’a mis le blog en follow, mais je suis toujours pas sur les premières pages de google.
    Je vais télécharger votre guide et essayer d’y voir plus clair.

  38. Super article, j’adore te lire. Je pense que tout le monde essayait dans rendre le référencement très compliqué avec des termes précis et pompeux. Tout ça pour faire croire aux internautes que le ref n’est pas à leurs portés et qu’il faut obligatoirement payer un pro pour s’en sortir et être visible.
    Internet est la meilleure source d’info qui existe et c’est grâce à des gens comme toi que l’on peut se lancer dans le SEO et rendre visible son site sur google sans se ruiner.
    Les pros du référencement restent utiles de par leurs expériences et connaissances.
    Chacun son métier.

  39. Un inquétant secret vient d’être éventé!
    Rendez-vous sur la page: Michel Christian Soulier
    l’An 2033 et tapez sur Bienvenue.
    Si vous aimez l’étrange vous ne serez pas déçu.
    Amicales salutations
    L.C

  40. Ping : Le scandale SEO de la semaine : Stéphane Bortzmeyer

  41. le référencement est comme une salade nicçoise, il y a un paquet d’ingrédient à prendre en compte, et il faut se méfier des référenceurs bluffeurs qui font du all-in comme au poker pour après pigeonner les clients qui se retrouvent à être désabusés par ces thaumaturges aux méthodes plus que douteuses!

  42. C’est clair, il y a boire et à manger dans ce métier dont l’avenir est incertain, je dis ça, car il ne suffit plus d’être simple référenceur.

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