Ne tirez pas sur le référencement Black Hat !

taggle teamLes algorithmes des moteurs de recherche présentent obligatoirement des faiblesses qu’il est possible d’exploiter dans le but d’améliorer le référencement. Certains en profitent pour générer un profit plus ou moins substantiel.

Ils utilisent des techniques qualifiées de Black Hat, représentant la bête noire des moteurs qui les flagellent d’une mauvaise réputation souvent injuste.

L’aficionado du Black Hat n’est qu’un référenceur d’une certaine espèce, mais ce n’est certainement pas un criminel digne du lynchage qu’il reçoit systématiquement.

C’est en lisant ce billet et sa réaction officielle par Microsoft du blog de l’ami Alexandre que m’est venu ce besoin de prendre la défense du référencement Black Hat. Ça devient franchement lassant voir même révoltant de lire ce portrait sulfureux du référencement Black Hat. Sans vouloir faire l’apologie du Black Hat, il est sain de faire la part des choses entre vérité et volonté flagrante de diaboliser.

Avant toute, il convient de tirer au clair la volonté de certains pour assimiler le Black Hat à une activité illégale. Ce n’est pas criminel de manipuler les résultats de recherche d’un moteur, contrairement au hacking informatique duquel le Black Hat tire une certaine forme d’esprit de révolte contre le système. Même si certaines technique Black Hat vouées au référencement utilisent des bidouilles issues du hacking informatique, le niveau de malveillance est sans aucune mesure. Le mélange des genres est certainement alimenté par l’attitude des adeptes du référencement Black Hat qui affectionnent d’être considéré en marge, alors qu’en réalité, ils sont loin d’être aussi néfastes que leurs grand frères hackers.
Pour résumer, une stratégie Black Hat profite simplement de défauts dans l’algorithme des moteurs de recherche, favorisant de positionner au mieux des pages Web sur  des requêtes à fort potentiel commercial.

Communément, on retrouve les sites gérés par des personnes maîtrisant ces techniques sur des thématiques qui rapportent gros. Les thématiques habituellement courtisées par les Black Hat son liées aux stimulants sexuels (Viagra, Cialis, etc.), le jeux d’argent (poker, casino, paris sportifs, etc.), le porno (vidéos, webcam, etc.). Pour avoir une idée du potentiel constitué par ces thématiques, Daron Babin étant premier sur « viagra » et tous ses mots clés affiliés gagnait $40 000 par jour, totalisant des gains d’au moins 4 millions de dollars.  Il est donc facile d’imaginer que la motivation est largement plus mercantile que spirituelle…

Les principales méthodes du Black Hat récurrentes  :

  • Cloaking : présenter une page différente aux moteurs et aux visiteurs
  • Modifier les backlinks des concurrents : suivre les backlinks des autres sites présents sur vos requêtes de prédilection et modifier autant que possible l’anchor text ou même négocier avec le propriétaire du site un changement du lien existant vers le vôtre.
  • Scrapping : récupérer du contenu disponible en ligne pour l’inclure sur ses propres pages.
  • Randomizing : va souvent de pair avec le Scrapping puisqu’il s’agit de mélanger le contenu glané afin qu’il échappe du mieux possible aux filtres de Duplicate Content.

Black Hat SEOEnsuite, il existe une infinité de techniques supplémentaires qui évoluent au grès des progrès du moteur pour les combattre. Pourtant, les grands principes demeurent cités précédemment. Parmi les techniques révolues, celle du texte invisible refait pourtant surface de temps en temps avec des variantes. Le keyword stuffing qui consiste à gaver la page de mots clés en rapport avec la thématique nécessite aujourd’hui tellement plus de finesse que cette appellation n’est plus justifiée.

L’enjeu principal d’une stratégie Black Hat est qu’il faut systématiquement s’attendre à une chute du site au sein des résultats de recherche car une sanction immédiate intervient dès qu’il est décelé par les filtres anti-spam. La sanction varie de la pénalité qui fait reculer les pages au sein des résultats de recherche pour aller jusqu’au blacklistage qui implique la disparition complète du site au sein de l’index. C’est déjà un travail de pouvoir faire grimper le site parmi les meilleurs résultats, puis c’est à cet instant que les ennuis commencent. En effet, c’est toujours en première page que la lutte se déroule car ceux qui sont à la traîne peuvent tricher ou pas sans que ça fasse sourciller le moteur ou les concurrents. En parlant des concurrents, Google a savamment orchestré la mise au pilori du Black Hat par le biais du système de dénonciation manuelle ou Spam Report. Chacun se dénonce auprès du moteur, espérant observer le blacklistage du concurrent plus fort que soi. Au final, personne y gagne, mis à part Google qui se délecte de voir tout le monde abonder dans son sens en se déchirant pour des positions qu’il remplira quoi qu’il arrive.

Quelle est la limite ?

Finalement, rien ou personne n’empêche de pratiquer le Black Hat. Les moteurs de recherche, Google en tête de file, voudraient diaboliser tous ceux qui violent les règles imposées. Pourtant, les adeptes de techniques qui sortent des sentiers battus ne font que profiter d’un système qui reste perfectible. Un moteur de recherche fait de son mieux pour classer les pages en fonction de leur pertinence; il n’en demeure pas moins que c’est juste un algorithme mathématique avec ses limitations et ses failles. Encore une fois, la seule infraction concerne les règles érigées par les moteurs, dont on se ficherait tous complètement si on n’avait pas à les subir en tant que webmasters et référenceurs.

Vraiment, il faut arrêter de prendre le Black Hat pour un vilain pirate qui mérite d’être lynché sur l’autel du Dieu Google. Les Ayatollah promoteurs d’un Web « propre » sont aussi répugnants que les initiateurs d’Hadopi. Qui sont-ils pour prétendre valoriser un type de site par rapport à un autre ? Mettre le Black Hat au pilori ne fait que servir les moteurs dont la seule ambition est leur propre suprématie, sans aucun respect pour le webmaster et le référenceur qui sont pourtant ceux donnant le matériau nécessaire à leur fonctionnement. Tout le discours visant à dévaloriser le Black Hat est bidon puisque l’utilisateur final va se voir proposé le produit ou service recherché. Pourquoi serait-il gênant d’acheter du viagra sur un site cloaké ou de louer une vidéo porno sur un scrapper ? L’expérience utilisateur reste la même – peu importe si le site est issu d’une stratégie Black Hat ou respectueux des sacro-saintes Guidelines Google. Le Web reste le seul espace à peu près libre dans le monde, alors les Black Hat et autres spammeurs ont autant leur place que le W3C ou même le pitoyable Desirsdavenir.org. Un Web sans aspérité serait une abomination ! Il est même salvateur que des électrons libres puissent glisser des grains de sable dans l’outrageante domination de Google.
Chacun fait sa sauce sur Internet comme il l’entend et tous ceux qui veulent y mettre un frein n’ont pas leur place. En plus, les Black Hat ne sont pas livrés à eux-mêmes sans rencontrer de résistance. Bien au contraire, la lutte avec les équipes anti-spam des moteurs est sans relâche; chacun redoublant d’efforts afin d’être en tête de la course. Les Black Hat pour affirmer leur présence parmi les meilleures positions et les moteurs pour les gicler au plus vite de ces mêmes positions. Du coup, nous pouvons même parler d’émulation saine puisque les Black Hat permettent aux moteurs de progresser dans leur technologie. Spirituellement parlant, c’est l’éternel refrain des côtés opposés qui se repoussent et s’attirent en même temps. Ils sont les éléments indissociables d’un même système qui se combattent mutuellement tout en permettant à l’un et à l’autre de progresser pour devenir toujours meilleur. A l’heure actuelle, c’est toujours le statut quo puisque le Black Hat n’arrive toujours pas à revendiquer une présence sur le long terme dans l’index et le moteur n’arrive toujours pas à éradiquer la présence de pages boostées par des techniques plus ou moins répréhensibles.
A l’opposé du Black Hat, se situe le White Hat qui revendique de bosser son référencement « proprement », respectant les fondamentaux du métier et ne faisant rien qui pourrait froisser le moteur.  Il s’agit du coup de respecter les règles des moteurs de recherche pour présenter une stratégie de référencement pérenne. La finalité est toujours la même puisque tout le monde convoite un même objectif qui est une visibilité maximum au sein des résultats de recherche. A chacun ensuite de convertir le trafic émanant des requêtes comme il l’entend. Les moyens et la stratégie adoptée par le White Hat prendront garde d’éviter toute pénalité apposée par les moteurs de recherche aux sites qui semblent présenter des signes de tricherie.  Il s’agit de construire un site solide au niveau du contenu, puis ensuite de le populariser selon des critères qualitatifs plutôt que quantitatifs.

Présentation de l’Idiot Hat

idiot-hatAu milieu de ces extrémités se situe toute une variété de profils qui sont considérés Grey Hat. Quoi que je me permets d’ajouter l’Idiot Hat qui est une espèce de référenceur du dimanche ne maîtrisant absolument pas les conséquences de ses actions. L’Idiot Hat utilise des techniques qui vont à l’encontre des règles, mais sans être conscient d’être hors limite. Encore plus grave, il sait parfois que c’est interdit par les moteurs, mais il pense qu’il ne se fera pas prendre. Du coup, il n’aura pas pris de précautions en prévision d’une sanction pourtant inévitable. Obligatoirement, les sites d’un Idiot Hat se font dézinguer de l’index; ensuite, il se retrouve planté comme un abruti, ne sachant pas comment réagir face à ce cataclysme. Étant donné qu’il ne possède pas les leviers indispensables à la bonne gestion d’une stratégie Black Hat, c’est une situation inéxtricable qui s’en suit puisque logiquement le site est hors d’état de nuire, mais aussi le compte Adsense sera banni et le WHOIS repéré (pour mentionner uniquement les sanctions les plus classiques). L’Idiot Hat ne connaît pas le plus gros principe Black Hat qui est de s’attendre à la chute inexorable des sites pour laquelle un mécanisme est prévu afin de palier au déficit anticipé. C’est dans cette phase que se différencie le Black Hat amateur du professionnel aux ambitions financières substantielles.

Ainsi, le Black Hat doit prévoir d’envoyer toujours plus de sites en ligne, contre balançant les pertes causées par ceux qui sont tombés sur le champ de bataille des résultats de recherche Google. Il faut savoir que les moyens Black Hat sont basés au maximum sur des outils d’automatisation des tâches. Effectivement, il serait impossible de gérer manuellement une stratégie Black Hat d’envergure.
En principe, l’Idiot Hat est tombé par hasard sur une technique alléchante. Par exemple, il aura profité d’une Link Farm qui n’est pas encore pénalisée ou d’un script de moteur de recherche qui génère des requêtes à la volée ou bien encore un plugin WordPress qui construit automatiquement des billets de blog. Sans autre préparation globale, il va utiliser cette technique sans maîtriser l’ensemble des conditions stratégiques et encore moins connaître les conséquences concrètes d’une telle pratique. Au final, il va se retrouver à pleurnicher sur son sort sans autre recours que la Reinclusion Request Google – flagrante marque de reconnaissance de l’Idiot Hat en pleine action. On le retrouve toujours sur les forums de référencement à clamer ne pas comprendre la radiation de son compte Adsense ou même pester contre l’injustice du déclassement ou du blacklistage. En effet, il ne suffit pas d’utiliser un petit bout de bidouille sans autre finalité car l’intégration dans une stratégie cohérente est absolument vitale. Le véritable Black Hat dispose de moyens conséquents et rien n’est laissé au hasard sur le plan stratégique et technique. C’est un peu comme la différence entre celui qui joue à la roulette parce qu’il paraît que ça peut rapporter gros et l’autre qui gagne sa vie en jouant au poker puisqu’il maîtrise la technique et la stratégie.

Choisir son camp

matt-cutts-dark-seo-defaced-largePour ma part, j’étais vraiment curieux de connaître les techniques Black Hat dès que j’ai commencé à m’intéresser au référencement en 2003. C’est même par ce biais que j’ai pris goût à positionner mes pages parmi les meilleures positions, poussant toujours plus loin la technique jusqu’à ce que tout s’écroule ou que rien ne soit jamais monté. Grâce au partage avec d’autres et mes propres expérimentations, je pense avoir maintenant une vue d’ensemble des tenants et aboutissements liés au Black Hat.
Les faits d’armes les plus connus auxquels j’ai pris part sont ceux de la DarkSEOTeam. La particularité de cette dernière était de dénoncer les faiblesses de l’algorithme Google grâce à des actions qui vont l’interpeller directement, notamment au travers de son employé vedette et ingénieur en chef anti-spam Matt Cutts. DarkSEOTeam est donc un groupe Black Hat vraiment à part, suggérant la raison principale qui m’a fait adhérer au projet. Nous avions ensuite continué l’aventure sur Taggle, puis après tout le monde s’est endormi sur Twiger.
Je suis pleinement conscient des implications d’une stratégie Black Hat. Ce qui me rebute principalement est d’alimenter sans cesse un réseau de sites. Depuis toujours, j’obtiens des résultats satisfaisants en suivant une méthodologie précise et peu risquée. Le challenge financier est réussi et je n’ai pas la boulimie pour gagner toujours plus d’argent. Pour autant, je respecte et admire la créativité et l’acharnement du Black Hat. Il ne faut pas croire qu’il est plus simple, plus rapide et moins cher d’être Black Hat que travailler autrement. Au départ, c’est un état d’esprit différent, mais pratiqué de manière professionnelle et intense, c’est tout aussi exigeant que pour rester « dans les clous ».

Black Hattitude

Parler du référencement Black Hat vient en prolongation de ma participation au concours de positionnement Black Hattitude. Je m’étais pourtant juré de ne jamais participer à un autre concours de ce genre. Mon temps à jouer avec l’algorithme de Google est épuisé. Bien que j’avoue qu’il est jouissif de biaiser les moteurs, mais c’est aussi lassant de se lever le matin pour s’apercevoir que le trafic est proche du néant absolu car le site s’est fait dézinguer par Google. Pourtant, c’est bien durant des concours de positionnement qu’il m’a été possible de tester diverses petites bidouilles et de discuter avec d’autres passionnés dont beaucoup sont devenus des amis. En tout cas, je suis très fier de la nouvelle génération de référenceurs auto-proclamés Black Hat comme Rudy, Mathieu, Paul et quelques d’autres (pardon pour les oublis car ce sont les 3 premiers qui me sont venus à l’esprit). Ces petits jeunes montrent un esprit conquérant comme veut la tradition des référenceurs qui font bouger les choses, ajoutant souvent une vision commerciale aiguisée qui manquait aux vieux briscards dont je fais malheureusement partie. En attendant que les vieux se réveillent (hein Sid ?!), il est possible d’observer les exploits de la nouvelle garde sur le récemment inauguré Forum Black Hattitude de Discodog. En parlant de tout ça, il faudrait que je trouve le temps et l’énergie pour m’occuper un minimum de ma page de concours Black Hattitude !

Le meilleur conseil que je puisse donner à ceux qui sont tentés d’expérimenter des méthodes Black Hat sera de ne jamais y goûter pour un client ou lorsqu’une pérennité est envisagée. Gardez le Black Hat pour vos expériences personnelles sur un domaine qui ne présente pas de valeur économique majeure. Tout ce dont vous avez besoin pour posséder le trousseau du parfait Black Hat est disponible librement et gratuitement sur Internet. Au travers des communautés et blogs qui traitent du sujet, vous allez récolter tout le savoir nécessaire pour faire vos premiers pas sur ce terrain mouvant et passionnant. Le seul truc que je demande est de ne pas venir chouiner sur un forum quand votre site ne sera plus qu’une ombre dans l’index de Google. C’est un comportement pitoyable et insupportable!

Le mot de la fin ressort une de mes devises en référencement qui est de « savoir faire le mal pour faire le bien ». Cela permet de connaitre parfaitement les tenants et aboutissements du métier et de flirter avec les limites des règles sans déclencher ces maudites pénalités qui guettent tout site un peu trop abusif de la potion magique du référencement.
Bidouiller du côté Black Hat contribue à s’imprégner de l’algorithme du moteur, privilégiant cet instinct qui différencie les référenceurs savant flairer ce qu’il convient de faire pour être efficace et précis. Sur cette parfaite transition, je vous invite à lire le billet de Sylvain qui rejoint ma conclusion : Black hat or White hat le SEO ?

36 réflexions sur “Ne tirez pas sur le référencement Black Hat !”

  1. Black ou white, ces techniques ne sont considérées comme telles qu’en fonction de règles instaurées par Google et modifiées quand bon lui semble.

    Je suis toujours un peu amusé par une question que l’on retrouve très souvent dans les forums de référencement, à savoir « Cette technique est-elle légale ? »
    Je réponds souvent en commençant par « Elle ne t’enverra pas en prison » car en aucun cas le spamindexing et autres techniques de ce type tel le cloaking sont illégales au regard de la loi. Le hacking d’un serveur l’est, mais on ne parle alors plus de techniques SEO black hat, on est dans le black hat pur et dur.

    J’ajouterais que baser ses revenus sur ces techniques n’est pas durable. C’est parfait pour se faire du gras, de l’argent de poche (beaucoup d’argent de poche pour certains), mais tellement risqué qu’il est tout de même préférable d’avoir de vrais sites solides et « propres » pour assurer les repas quotidiens.

    @ Anonyme.
    Difficile de parler de triche quand les règles sont mouvantes. Je ne pense pas non plus que Google soit uniquement un ange. Au delà du discours « don’t be evil », il y a avant tout une entreprise commerciale prête à beaucoup de choses. De nombreux coups bas ont eu lieu au regard de ses concurrents. Sur les principes généraux, on pourrait aussi parler de la copie illégale que fait Google de nombreux livres, et qu’il rend public sans rémunération des auteurs… Mais pour le moment, pas d’Hadopi pour Google. On pourrait aussi parler du droit à la vie privée, etc.

    Il suffit de taper « justice google » dans google pour mesurer l’étendue des aspects sur lesquels ils sont limite (en faisant le tri, je l’entends)

  2. Ton billet développe complétement ma conception du black hat, c’est bon de voir.
    Le black hat c’est à la fois un jeu, une expérience, une dimension et un état d’esprit.
    Je me permets de souligner ta dernière phrase qui est le reflet exact de ma pensée.

    Je pense que le black hat aujourd’hui doit être fait avec un peu de classe (éthique ?), une dose de risque, une pincée de folie et une part raisonnable de travail efficace.

    C’est une véritable nourriture cérébrale et si je le pouvais, j’y passerais vraiment beaucoup plus de temps.

    Comme tu le dis, le black hat tend à se diriger de plus en plus vers une dimension commerciale, alors la prochaine question : le black hat, un business ?

    En tout cas, merci d’avoir cité mon nom, j’en suis honoré 😉 et merci pour cet article !

  3. @ Black Hattitude : je ne sais pas si l’Idiot Hat est l’espèce intéressante, mais il est certain qu’elle n’est pas en voie d’extinction!

    @ Anonyme : pas la peine de se « cacher ». Toute opinion est valable, surtout si elle ne tend pas vers la mienne car nous sommes ici pour discuter.
    Quand à « tricher », il faut toujours regarder par rapport à quoi. Si c’est tricher par rapport aux guidelines Google, je répète qu’on s’en tape.

    @ Sylvain a.k.a. black or white : j’ai ajouté un lien vers ton article en fin du mien. Je le trouve tout à fait complémentaire.
    Comme tu dis, il vaut mieux avoir du solide à côté pour se permettre de tenter un coup de Trafalgar. Certains gagnent gros, mais ils sont généralement parti avec des moyens conséquents. Le petit bidouilleur se transforme généralement en Idiot Hat…

    @ chanteur : Hmmm… booster des sites principaux avec des sites borderline ? Je ne sais pas trop si c’est viable. Nan, je pense vraiment qu’une synérgie Black Hat se suffit à elle même et ne doit pas avoir de translation vers des sites « propres ».

    @ BlackMelvyn : la citation est méritée car tu fais partie de ceux qui ont les dents longues et une grande gueule 😉

  4. En tout cas tes billets sont toujours basé sur une réflexion approfondie c’est ce que j’aime (tu n’écris pas dans le vent).

    Il y a une dernière grosse catégorie de chapeau à référencer dans cet article je pense: Sego Hat alias le chapeau de Sego, techniques très complexes … ou pas.

  5. Je ne suis pas endormi ! ^^

    Entre l’ombre et la lumière, j’ai du choisir mon poison ..

    Je t’expliquerais ca autour d’un verre à ta prochaine venue dans le coin ici ou la haut 😉

    Quand à la nouvelle garde dont tu parles, je plussoie, Tiger, BlackMelvyn et Discodog sont de dignes successeurs, longue vie à eux ! :p

  6. Bonsoir Laurent,

    [MODE LUSTRAGE D’EGO]et merci pour ce post intéressant et synthétique.[/MODE LUSTRAGE D’EGO]

    Je suis bien d’accord avec toi, sur le fait que l' »Idiot Hat » est un genre exponentiel.
    Mais c’est normal, avec l’essort que connait internet aujourd’hui, les pléthores d’outils gratuits et les miriades de tuto mis à la disposition du quidam qui s’intéresse un temps soit peu à ce levier, la tentation est grande et cette technique semble de plus en plus accessible à tous.

    Le black hat n’est plus l’apanage d’une poignée d’hommes, il est à la portée de la plèbe.
    Je trouve ça d’ailleurs plutôt bien que la masse se lance dans cette aventure, elle a le mérite d’essayer, de créer une émulation, un contre pouvoir face à l’égémonie du grand G.

  7. Bon article, sérieusement, je penche comme toi que de démoniser le Black Hat, c’est du n’importe quoi. Comme s’il y avais une police contre ca, Google est un service privé et les techniques de positionnement de son site le son toutes aussi. Le problème est comme tu dit ceux qui s’y mettent sans rien y comprendre en pensant avoir trouver le Saint Graal… c’est désespérant à voir! Le black hat peux être un business tout autant que le white ou gray hat, les techniques, visions et buts sont différents.

    Personnellement je garde ca pour de l’expérimentation 🙂

    ps. en passant ton lien « me contacter » sur ton accueil est brisé.

  8. ‘tain comme ca suce dans les commentaires 😀

    nan mais il est bien ton article thick c’est vrai mais c’est un peu troublant toute ces fleurs on aurait presque envie de dire des conneries 🙂

    Cela dit pour moi black, white, pink, red, blue… ou je n’sais quelle couleur de chapeau n’a plus, ou tout simplement pas, tellement de sens. Le « white hat » et le « black hat » n’ont pas d’objectif si différent dans le fond, ils veulent du trafic et du chiffre, et puis les méthodes utilisées sont pour les 2 le fruit d’un travail d’analyse du comportement des moteurs de recherche. Soite, les uns check les règles pour rester dans les clous, les autres évaluent les prises de risques. La réalité c’est que sans le dit « black hat » il n’y aurait pas de « white hat » et qu’a un moment donné dans le seo consulting il a fallu trouver un terme pour enjoliver le business histoire d’acquérir la confiance des clients et une certaine approbation des moteurs. Les dits moteurs qui n’avaient plus tellement d’autres choix que de travailler sur cet axe du seo pour essayer de cadrer ce business émergeant et de garder un tant soit peu de controle sur ce qui se passe (webmaster tools, insight for search, site explorer etc). Je pense qu’il y a le SEO et c’est tout dans le fond. Un jour ce que tu fais c’est white le lendemain c’est black… et vice versa… et puis bon un vrai « white hat » c’est quoi dans le hacking ? j’ai du mal a assimiler les dits « white hat seo » à ces hackers là moi 😀

    Non white et black c’est de la connerie je crois, les bons seo savent jouer avec les 2 et généralement ce sont une petite partie des black hat qui en arrivent là. En somme, les vrais seo sont tous des black hat, qui jouent avec tout selon les contextes. Les white hat c’est juste des wankers qui observent les black hat avec l’oeil qui brille d’admiration lol

  9. @ Sid : je dois bouger dans la région en octobre 😉

    @ In Google we trust : la véritable maîtrise de tout ce qui se passe sur le Web appartient depuis toujours à tous ceux qui veulent s’en donner la peine. Le référencement n’a rien de bien compliqué – qu’il soit noir, blanc ou autre…

    @ Samuel Lavoie : merci de m’avoir signalé la coquille. C’est clair que c’est assez rigolo de voir comment la quasi majorité des nouveaux venus pensent trouver un St Graal. Je perçois un énorme doute couplé d’une grosse déception dès qu’on évoque qu’il n’y a rien de sorcier.

    @ Seb : j’ai aussi mon lot de détracteurs, mais ils n’ont pas encore trouvé ce nouveau blog…
    Etant de l’intérieur, c’est normal que tu ne vois plus de frontière, mais pour les personnes de l’extérieur c’est beaucoup plus simple de ranger dans des catégories. Cela dit, les SEO Black Hat ne font rien pour passer outre ce taggage.

    @ les autres : merci pour vos encouragements 🙂

  10. Oui c’est vrai… c’est cette stigmatisation qui me fait réagir mais dans la fond je conçois parfaitement la nécessité d’avoir des repères.

  11. On Oublie souvent de dire que le Black Hat permet aussi de faire evoluer le white Hat et les mentalites des referenceurs « classiques ».

    Je ne legitime pas le Black Hat, reste que je dois bien faire avec et m’adapter moi aussi avec la concurrence …

  12. @ Seb

    je trouve ta categorisation des White Hat un peu simplistes:
    « Les white hat c’est juste des wankers qui observent les black hat avec l’oeil qui brille d’admiration lol »

    Je me categorise moi meme dans le White Hat, et j’ai meme attire les jalousies et fait baver plus d’un Black Hat en ayant realise le SEO d’un site de Gambling entierement en WhiteHat. (le plus de trafic pour eux, le moins d’argent pour les affilies).

    Maintenant je ne tire pas a boulet rouge sur les BH tant qu’ils ne viennent pas marcher sur mes plates bandes. Et je ne dis pas non plus que la pluspart d’entre eux sont une bande de geek qui s’astique le poireaux devant une photo de la princesse Leia tout en ne sachant pas quoi faire de toute la thune qu’ils gagnent …

  13. Et alors Julien ? Tu te fais la conversation ? 😀
    Bon, j’ai vraiment fait que dalle pour ce concours. Faudrait peut-être que je me réveille pour ne pas paraître ridicule.

  14. Le probleme se situe plus au niveau des moteurs qui préfère vendre leur solution à eux de vente de liens plutot que voir un référencement naturel fait par le webmaster.

    Pour moi il ni a pas de différence entre le gas qui vend un phrase textuel sur son site pr 3 et Google ou autres qui vend des leisn dans son moteur.

    La seul différence qui géne les moteurs est que l’argent ne rentre pas dans leur poche.

  15. Quitte à faire monter la pyramide des félicitations jusqu’à la lune, je rajoute quand même un bravo pour ton style, clair et concis, agréable à lire et …
    En ce qui me concerne je pense que tout référenceur est un Black Hat en puissance en ceci qu’il cherche à modifier la vision qu’a google d’un site, et ceci de manière non « naturelle » .
    Contrairement à ce que l’espression « référencement naturel » voudrait faire penser.

  16. Je rejoins un peu Xevonaute. Il est difficile de faire la différence entre le white ou le black en matière de référencement. Des techniques aujourd’hui autorisées seront illégales demain (aux yeux de google). Si l’on devait écouter Google il faudrait le laisser faire et espérer qu’il trouve que notre site est le plus sympa. Le référenceur est là pour influencer les résultats de recherche et Google ne veut que de la pertinence. Dans ce cas tous référenceur devient l’ennemi de Google.
    En tous cas j’adhère totalement, sur le fait qu’il faille être conscient des risques que l’on prend et les assumer.

  17. Ping : Réponse à un billet par Joe Hall qui s'insurge contre le spam.

  18. Je suis d’accords avec Laurent, le Black Hat SEO n’a rien de démoniaque, et que serait le White Hat sans le Black? comme Docteur Jekill et Mister Hyde. Le Black hat permet de définir les limites du référencement vu par les moteurs de recherches et ainsi donne au White Hat des limites à ne pas franchir s’il veut rester dans les clous. Et que seraient les moteurs de recherches si personnes ne s’opposaient à eux, ils n’avanceraient pas aussi vite dans leurs découvertes anti Black Hat.

  19. Ping : Le scandale SEO de la semaine : Stéphane Bortzmeyer

  20. Ne nous ne préoccupons pas de Google et écrivons nos sites avant tous pour les utilisateurs. Nous faisons des sites destinés avant tout aux hommes et non aux robots. Après, comme manit4c l’a très bien dit, il est important de connaitre les limites et les risques du blacklistage afin de ne pas tomber dedans.

  21. Bon, j’ai vraiment fait que dalle pour ce concours. Faudrait peut-être que je me réveille pour ne pas paraître ridicule.

  22. Ping : Le malaise de l’optimisation mots clés dans Title + URL + H1

  23. Excllent post. Le black hat permet aussi de tester les limites de l’algo Google afin de ne pas les franchir 😉

  24. Bonne documentation sur le Black Hat. je n’ en avais jamais entendu parler quand est il a ce jour

  25. Très bon article, et comme je m’intéresse un peu plus en ce moment au référencement je découvre un univers bien plus complexe que ce que je croyais en connaitre. si d’un point de vue éthique c’est gênant de se dire que par l’action de méthodes visiblement très maitrisées un référenceur peu déjouer google, d’un autre coté je trouve aussi rassurant de savoir qu’il existe encore un petit espace de liberté où l’on peu s’exprimer, faire la différence. je ne saurai dire si c’est bien ou mal … l’opportunisme est naturel 😉

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