Fermeture définitive des commentaires sur mon blog !

fermeture-commentaires-blogJ’y pensais depuis longtemps, mais j’ai décidé de franchir le pas.

C’est désormais terminé pour les commentaires sur mon blog.
On pourra continuer à discuter, mais autrement et ailleurs.

Fin d’une époque

L’autre soir, je papotais avec Stéphane Briot et notre discussion m’a poussé à prendre ma décision finale.

Il y a plusieurs facteurs qui ont motivé ma décision :

  • Le diktat Google m’a obligé à faire nettoyer + 10 000 commentaires (nettoyage des ancres et élimination des URLs douteuses). Le côté bénéfique de l’effet Pengouin est qu’on notait moins de spamco. Cela dit, j’avais déjà réglé 99% du problème en fermant la discussion au bout de 7 jours
  • Le volume et la qualité des commentaires sont en baisse significative sur les blogs SEO (et ailleurs). Maxime en a parlé chez Miss SEO Girl.
  • Le système et la présentation des commentaires ne m’a jamais satisfait
  • Twitter a pris le dessus dans nos habitudes pour exprimer notre approbation à propos d’un contenu
  • Je suis fan du système Tumblr, suggérant qu’on pourrait largement améliorer la qualité de la discussion au travers de billets sur nos blogs respectifs
  • Lorsque je sens qu’un système bat de l’aile, je n’hésite pas à prendre des décisions radicales
  • Certains ont besoin de commentaires pour se sentir aimé; ce n’est pas mon cas

La seule contradiction est que j’aime bien encore commenter chez les autres, mais j’observe que le Tweet ou le RT domine largement mes manières de montrer mon appréciation pour un contenu.

Seul hic à ma décision, il faudra que je pense à un hashtag pour qu’on s’y retrouve à suivre la discussion sur Twitter.

Encore une fois, je vous encourage vraiment à répondre aux billets qui vous intéressent via vos propres blogs. Relevons le niveau de la discussion en élaborant dans un billet.
Je vais tâcher de montrer l’exemple à ce niveau.

Pour ceux qui trouvent dommage qu’on ne puisse plus choper un lien fastoche, désolé mais ça c’était avant.
Maintenant, si tu répliques à mon billet sur ton blog , je me ferais un plaisir d’éditer le mien pour inclure un lien vers ta réponse. Et y a pas photo, c’est un vrai bon lien qui n’a rien à voir avec le lien de caniveau du bloc commentaires.
A noter que les critiques seront autant appréciées que les réflexions supplémentaires et autres extrapolations sur ce que j’aurais bien pu blablater ici.
Il y a plein d’idées qui me viennent pour augmenter drastiquement la qualité de la discussion. Par exemple, pourquoi pas argumenter via email ou Skype et copier coller la discussion à la fin du billet (avec consentement mutuel bien sûr) ?

Cela me semble bien plus spontané que poster un commentaire, attendre une éventuelle réponse et voir si une improbable réplique viendra à la réponse. Tout cela avec un certain facteur temps qui s’écoule, dégradant énormément l’intérêt et la qualité.

Peut-être qu’un jour les commentaires reviendront, mais je n’ai pas pris cette décision sur un coup de tête.

Cela fait même plusieurs années que j’y pense. C’était en voyant comment Seth Godin opère (discussion uniquement par email) que l’idée avait commencé à germer.
Sauf que ma gestion des emails est un désastre, donc j’avais éliminé cette option alléchante.

Surtout, ne prenez pas ma décision comme un refus de la discussion. C’est vraiment le système du commentaire de blog que je remets en question.
Couper court à ce système désuet va permettre d’évoluer vers quelque chose de plus adapté à nos usages numériques actuels et plus que tout je souhaite rehausser la qualité de la discussion.

EDIT 17/03

Suite à mon acte militant de fermeture des commentaires, je peux déjà faire une micro-analyse grâce à vos nombreux retours.

Il aurait même fallu que je ponde un nouveau billet pour exprimer tout ce que vos remarques m’ont inspiré.
Pour commencer, j’ai été complètement surpris par les réactions immédiates sur Twitter. Pour un billet publié le dimanche soir, je ne pensais pas qu’autant de monde était encore branché.
Le souci que je note est que la conversation s’éparpille largement au-delà de la réponse directe à mon tweet départ.

Par contre, rien ne bat le côté instinctif du live de Twitter. Je ne cache pas mon affection pour la déconnade et c’est du grand niveau lorsque les twittos sont en forme.

Le hashtag pourrait résoudre le problème de centralisation, mais je ne sais pas encore si je vais le généraliser pour tous les posts.
Pour moi, la discussion sur Twitter n’a plus la même saveur après la bataille.
Tant mieux si tu étais là et sinon ce n’est pas bien grave.

Certains échanges auraient très bien pu figurer dans le bloc commentaire, mais finalement ils ne cassaient pas trois pattes à un canard. On retrouve le cas classique du commentaire, suivi d’une réponse et éventuellement une objection, puis ça fait plouf. Le désavantage pour moi est évident puisque le contenu n’est pas sur mon blog et c’est un lien perdu pour l’interlocuteur. Sauf que tout ça mériterait vraiment plus qu’un échange rapide en 140 caractères ?

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Ne laissons pas Twitter sans marquer mon respect pour les inévitables trolls :

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J’adore ! Continuez à fond comme ça, mais pour moi ces remarques sont parfaitement à leur place sur Twitter et je ne suis pas sûr qu’elles auraient été formulées par commentaire.

Le tweet de @Polo_Seo m’a bien fait rigoler aussi.

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Un échange a aussi été particulièrement épique, dont je vous laisse seul juge de la conclusion :

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Ensuite, sous forme de boutade, j’ai annoncé qu’il était possible de lâcher un commentaire sur Google+.

La discussion était intéressante et je suis ravi de rendre hommage à la plate-forme avant sa disparition complète.
Est-ce que ces commentaires auraient été formulés si j’avais gardé les commentaires ouverts chez moi ?
J’ose penser que oui. C’est à peu près la dose habituelle du moment.
Match nul à ce niveau.

Puis Kevin a lâché une bombe…

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Sortons la machine à remonter le temps jusqu’en 2010 pour (re)lire un billet dont j’avais totalement oublié l’existence.

À cette époque, nous étions au début de la phase montante de l’intérêt pour les commentaires.
Quand je compare le kiff de cette époque avec la pauvreté actuelle, je continue d’être persuadé qu’il ne faut pas s’accrocher à un vestige du passé.

Ce matin au réveil, j’ai eu la bonne surprise de lire trois réponses sous forme de billets.
Merci vraiment du fond du cœur pour avoir fait l’effort.
Pour répondre au billet de Thomas Cubel, il est indéniable que Thomas fait partie de ceux qui posent des commentaires de qualité.
Avec son billet, il monte grave en puissance niveau visibilité, par rapport à un éventuel commentaire, et comme il le remarque fort justement, ce n’est pas forcément la peine de pondre un pavé de 2 000 mots.

C’est cool qu’il soit en phase avec ma décision et j’espère que nous aurons de nombreuses interactions à venir via nos blogs respectifs.
Cette idée de ping pong entre blogs est quelque chose que je mettais déjà en avant dans mon billet de 2010. Si je devais échanger ces 3 billets contre 50 commentaires, je préfère les billets.
Bien entendu, l’autre dira que ça dépend des billets…

Le deuxième billet par Yann est contre ma décision.
Forcément, je suis en total désaccord avec la conclusion.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas pour cette fermeture du dialogue ou sa dissémination ailleurs que sur le document original.

Jamais je ne souhaite fermer la discussion. Bien au contraire, mon acte militant a pour but de la raviver. Loin de moi l’idée de vouloir contrôler ma « tour d’ivoire ». Au contraire, je peux modérer un commentaire, mais je n’ai pas le contrôle d’un tweet et encore moins d’une réponse sous forme de billet.

Concernant la dissémination, je n’ai pas la solution. Pour l’instant, c’est mon rôle de compiler les discussions éparses en éditant le billet comme c’est le cas actuellement ou carrément avec une nouvelle publication.

La dissémination est déjà en marche grâce à l’évolution de nos usages numériques. Yann cite le « commentaire à la limite du chat ». Cela arrive parfois, mais ceux qui systématisent la modération freinent gravement ce mode et personnellement j’ai trop rarement vu des échanges intéressants en temps réel pour contrebalancer l’intérêt de l’échange en live sur Twitter.
Les seuls gros débats de ce type, dont je me souviens, étaient ciblés sur des billets très spécifiques, orientés clash.

Autre point d’argument « Ceux qui apprécient mon com’ vont pouvoir aller voir qui je suis grâce à mon lien désoptimisé »
Là aussi, je sais que mon tweet vers son billet et l’inclusion de l’URL dans mon édit vont lui ramener des centaines de visiteurs.
Avez-vous déjà vu un commentaire capable de ramener un trafic digne de ce nom ?

Je persiste à penser que mon blogging va prendre un nouveau virage suite à ma décision.
En fait, je perçois plusieurs vitesses. Il y a l’instantané sur Twitter, l’instinctif sur une zone encore à déterminer (pour l’instant sur Google+) et la réflexion pure avec les billets réponses.
Si je n’avais pas fermé les commentaires, les réponses de qualité éparses ne seraient pas mises en valeur de mon côté.
Certes, je pourrais garder la discussion ouverte ici et compiler le reste, mais je ne suis pas encore du tout prêt à revenir en arrière. Encore une fois, l’heure de gloire du commentaire de blog est passée. Je n’aime pas m’accrocher à des ruines du passé.
Certes, mon action est choquante et risquée car les commentaires ne sont pas encore morts, mais je n’ai pas encore croisé d’argument pour me convaincre que nous étions toujours dans la vitalité d’antan.

La seule contrainte concerne la compilation. C’est vrai que c’est un gros boulot de revenir éditer le billet en rassemblant les réponses éparpillées et je ne suis pas certain de pouvoir le faire à chaque fois.

Le troisième billet est aussi contre ma décision. L’ami Sam me donne 5 points, auxquels je vais répondre :

1/ Ton lien tu l’as dans mon billet ! Tu connais la différence de valeur d’un lien dans l’emplacement du code source, donc je suis sûr que tu es ravi. Ok il a fallu te sortir le doigt pour rédiger et publier sur ton blog, mais la valeur ajoutée de ce foutu lien n’en valait pas la peine ?
Sans parler du fait que désormais il n’est plus « pollué » par la horde de ceux en commentaires.

2/ J’ai effectivement proposé Twitter comme alternative, mais j’ai fortement incité à la réponse sous forme de billets. En toute franchise, j’ai adoré la discussion plus ou moins déjantée qui a suivi ma publication. Je ne peux pas donner la réponse s’il vaut mieux des commentaires insipides ou des tweets de tarés, mais l’avantage de Twitter est que la discussion est en temps réel.

3/ Comme explique Thomas, il n’y a pas besoin de rédiger un billet digne de Balzac pour donner son avis. Parfois, trois lignes bien pensées valent mieux qu’un long discours biscornu.
Par contre, niveau visibilité c’est autre chose.
Non seulement ça donne un prétexte pour publier, mais au lieu de donner de la valeur ajoutée à mon contenu grâce à un super commentaire, tu reprends le contrôle de ton contenu et c’est moi qui le mets en valeur.

4/ La dissémination est déjà en cours. C’est une des raisons majeures derrière ma décision. Je n’ai pas la solution, mis à part compiler ce que je peux en éditant le billet, mais on ne peut pas lutter contre cet éparpillement.
Pour l’instant, le seul argument que je peux avancer est que c’est trop bon lorsqu’on est dedans et sans saveur lorsqu’on arrive trop tard. Cela dit, si on a loupé un échange endiablé, il y aura toujours le suivant.
Si vraiment quelque chose de vital ressort, il sera compilé dans l’édit du billet.

5/ Justement, mon acte militant a pour but de secouer le cocotier pour faire en sorte qu’on ne laisse pas filer la passion qui anime notre communauté.
J’étais la semaine dernière à Berlin pour juger les European Search Awards. L’organisatrice de cet événement tourne son concept autour d’une vingtaine de thématiques. Elle m’expliquait que le SEO remportait haut la main la palme des débats les plus passionnés et impliqués. C’est vrai qu’après avoir passé la journée à évaluer 360 dossiers pour élire 23 catégories, on était encore à fond pour jauger la dernière.

Je ne sais pas où cette histoire va me mener, mais ce qui s’est passé depuis 48 heures est vraiment très intéressant.
Encore merci du fond du cœur.

Stop the machines !

J’allais publier mon edit lorsqu’un nouveau billet est paru.
Antoine Sacco m’explique sa frustration par rapport à ma décision.
Bien sûr que je suis également frustré d’avoir fermé les commentaires chez moi. Ce n’est pas une décision prise à la légère et j’ai peut-être menti en incluant le terme « définitive » dans mon titre.
Comme l’explique aussi Patrick sur Google+, est ce qu’un blog sans commentaires est vraiment un blog ?

En complément de ma réponse à Yann, je rajoute être aussi ouvert à la discussion par email, Skype, téléphone, IRL et pourquoi pas pigeon voyageur ou nuage de fumée.
En te répondant, je trouve que c’est pas mal de garder mon billet vivant avec ce système d’edit (même si c’est carrément reloud à gérer).
Si cela peut te rassurer, je jure de ne pas fermer la porte à la réouverture des commentaires. Pour l’instant, vos arguments n’ont pas réussi à me persuader, mais on verra bien comment ça évolue.

Edit 17/03 fin de journée

Tiens, un nouveau billet vient de paraître. Celui là vaut son pesant d’or car il a le mérite d’avoir réveillé le blog de Marie.
C’est déjà un exploit en tant que tel !

Je suis encore en train d’interpréter le message subliminal. Mes premières pistes laissent croire que Marie se lance dans le rachat de credit. Ou alors, elle vient d’acheter une jolie voiture rouge et blanche, mais elle ne sait pas trop comment s’en servir.
Il me semblait qu’elle est allergique aux poils d’animaux, donc je ne comprends pas trop pourquoi il y a un chien dans l’image. Sinon, c’est clairement une suggestion qu’il fait beau sur la côte d’Azur et que la vie est belle. Cependant, n’oubliez pas vos lunettes de soleil.

Je retiens aussi les termes « intéressant », « important » et « merci ». Quel soulagement d’apprendre que Marie prend tellement au sérieux le débat. Je suis touché, vraiment.

Ah Stef réplique enfin (sous forme de podcast audio). Cool, il est sympa avec moi ! Sauf que c’est de sa faute tout ça. Enfin c’est juste notre conversation qui a servi de déclencheur final pour me faire passer à l’action. Merci à lui pour ça.
Le gros point qu’il soulève concerne les raisons derrière cette révolte.
Encore une fois, je ne coupe absolument pas la discussion. Le souci est que j’ai remarqué une baisse régulière de la pertinence et du volume des commentaires. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe plus de bons commentaires, mais je voulais amplifier une observation concrète de la situation.
J’aime bien aussi sa dernière remarque car c’est vrai que la caisse de résonance autour de ma décision a largement dépassé l’idée initiale. Loin de moi l’envie d’avoir provoqué autant de réactions en chaîne.
C’est vrai que j’ai juste fermé les commentaires hein?!
Dans quelques jours on sera passé à autre chose et c’est tant mieux. D’ici là je vais réfléchir à comment résoudre l’objection principale qui ressort : la centralisation de toutes les conversations éparpillées. M’enfin bon, commentaires fermés ou pas, c’était déjà le fond de mon dilemme : la conversation est bien réelle, mais elle n’était plus centralisée dans les commentaires.
C’est à partir du moment où j’ai senti la balance plonger à l’extérieur que j’ai décidé d’agir.

Edit 18/03

Grâce à l’edit du billet de Thomas Cubel (retournez lire son edit), j’ai mieux compris le billet de Marie. C’est cool 🙂
Ainsi, chacun fait ce qu’il veut et c’est un peu aussi l’avis de Stef, qui explique que c’est mon blog et libre à moi d’y foutre le feu si ça me chante.

Sauf que…

Jamais je n’aurais anticipé que la simple fermeture des commentaires engendre une telle secousse, qui déborde au-delà de notre petite SEO sphère.

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Le billet de Sam a provoqué pas mal d’avis incisifs, dont Thomas se fait l’écho.
Personnellement, je connais bien l’individu et je n’ai pas du tout mal pris le ton agressif du billet. Il a écrit comme s’il me causait directement sur Skype.

Vu de l’extérieur, ça doit être vraiment #WTF puissance 10. Comme expliqué plus haut, il n’existe pas de communauté plus passionné (à ma connaissance). Quand je vois que le SEO Campus s’est rempli avant l’annonce officielle de programme et d’intervenant, je me dis qu’il faut absolument capitaliser sur cette passion qui nous habite et ne jamais perdre le besoin d’échange et de partage si caractéristique de notre communauté. C’est notre force !

Ainsi, cette foutue fermeture des commentaires est peut-être un signal subliminal que je voulais envoyer. Certes, c’est plus facile de RT ou liker que commenter, mais on a déjà déserté les forums (c’était chouette quand même si on se souvient) et maintenant on délaisse les commentaires.

Revenez commenter (enfin pas chez moi pour l’instant 😀 ), recommencez à bloguer ! Twitter c’est nul pour la veille, Google+ c’est mort, Facebook c’est de la merde et je n’ai jamais compris Linkedin. On ne va pas quand même communiquer via Instagram ou Tinder quand même ?

On ne peut compter que sur soi-même et tout ce qu’on a sont nos blogs et ceux des copains. On se connait et on s’apprécie tous. Nous ne sommes pas toujours d’accord, mais on se respecte. Ce n’est pas parce que je mets un taquet à Sylvain Richard, Florian Marlin ou un autre que je n’aime pas ces gars là. Ca fait plus de 10 ans que je me prends la tronche avec Marie et j’étais fou de joie en lisant son petit billet à la con. Elle me manque cette chieuse. C’est de l’or en barre tout ça et ce sont mes amis. Au final, ceux que je ne peux vraiment pas encadrer se comptent sur les doigts d’une main.
Bien sûr, je parle du cercle restreint des 300 qui forment le noyau dur de la communauté SEO. Ensuite, il y a le reste…
Dans ceux là, c’est clair que lorsque je fais un 2ème trou du cul à SEOlius, c’est aussi avec toute ma passion. Par contre, vous aurez compris que le sentiment émis n’a rien à voir avec l’amour.
Sauf que amour ou haine, c’est toujours de la passion intense.

La fermeture de mes commentaires est plus un acte militant qu’un coup de buzz ou une opération de linkbaiting. Cherchez un peu plus loin bon sang ! Il faut qu’on retrouve notre spirit car le mot d’ordre est ferme ta gueule sinon Google pourrait t’entendre et tu vas prendre cher.
Fuck Google ! Si t’es un blog SEO et que tu comptes sur le trafic Google, c’est que t’as rien compris au film. Il pourrait tous nous blacklister qu’on arriverait à survivre grâce au trafic direct et referer. Vous en connaissez beaucoup des thématiques qui sont capables de dire ça ?
C’est encore une superbe contradiction de notre secteur d’activité. La responsabilité qui pèse sur nos épaules se joue parfois en millions d’euros pour la différence entre la position 1 et 10 sur des résultats de recherche, alors que pour nos propres blogs c’est la force de la communauté qui est le meilleur vecteur de trafic qualifié.

Bon, maintenant que j’ai terminé mon petit speech de motivation, voyons voir ce qui s’est passé sur la toile depuis hier.

Je commence avec le billet qui m’a fait le plus marrer. Sans surprise, c’est l’oeuvre de mon cher @Dugomo. Bon, il n’a pas choisi ma chute de VTT la plus spectaculaire, mais je me demande comment il a trouvé cette photo inédite d’un récente atelier SEO auquel j’ai participé. Il ne manque pas l’occasion de rebooter le #GrandTapisPasCher, qui reste dans les annales de la déconnade Internet.
Si un jour je commence à m’ennuyer sur Internet, soyez sûr que je détale au plus vite me transformer en cascadeur VTT.
Merci Dugomo pour continuer d’embrayer avec moi sur mes délires.

J’ai aussi trinqué avec Sébastien Florent (sauf que je préfère l’écossais à l’irlandais – tourbe forever). C’est super d’apprendre qu’il aussi retrouvé l’accès à l’admin de son blog, comme Marie. Maintenant, faut pas lâcher l’affaire et continuer de bloguer. Par rapport à ta question « est-ce bien raisonnable? », je frise toujours sur la ligne jaune. Je ne calcule pas toujours les conséquences, mais j’essaye de montrer l’exemple marketing en m’amusant.

Au tour de Julien aka LeMuscleSEO de nous distiller son point de vue. Un grand merci à lui car je sais que son temps est compté. Ben oui c’est un chouia plus d’effort de rédiger un billet à la place d’un commentaire, mais c’est tellement plus chouette.

Au premier abord, on pourrait croire que nous sommes en désaccord. En fait, je suis complètement en phase avec son propos. Sauf que cette fameuse dissémination de la conversation que tu abordes est déjà le fond du problème. J’ai seulement accentué la chose, mais si on résume seulement à Twitter, c’est louper un gros morceau en ne participant pas à la discussion. Que ça soit avec ta différence de fuseau horaire ou s’être couché trop tôt comme Sylvain, vous loupez le côté instantané de la conversation.
Finalement, peut-être que bloc commentaires + embed d’un hashtag est la solution ?
Ta boutade sur ton habitude à figurer dans les spams de tout le monde soulève un autre problème. Je connais bien les travers de l’auto-submit, donc je comprends ceux qui souhaitent voir passer tous les commentaires par le bac à sable. Sauf que c’est chiant. Tu poses ton commentaire et après tu veux partager le billet, mais tes followers ne verront pas ton avis.

PS : ne t’inquiète pas, je ne compte absolument pas faire confiance à Google+.

Victor Lerat s’est également penché sur la question. Hum Fabrice Pancrate ?! Faut vraiment être nantais pour le sortir celui là.
Pour être clair, moi aussi j’aime les commentaires. C’est justement parce que c’est moins bien qu’avant que ça me fait chier.
Par contre, pas d’accord sur ta remarque à propos de Google. J’ai cité une seule fois Google dans le billet de départ. Je ne peux pas occulter le fait qu’il m’a obligé à faire le ménage dans tous les commentaires existants (si vous devinez qui était mon plus gros spammeur, j’offre l’apéro). J’ai clarifié mon message au début de cet Edit car je me contrefous réellement de Google par rapport à mon blog SEO. Je suis très fier d’avoir moins d’un tiers de trafic depuis les moteurs de recherche. Google peut carrément me blackister que je continuerai d’exister. C’est l’exemple que je souhaite montrer à tous mes clients et tous ceux qui gèrent un site Web.
Sur le coup, t’as un peu tué des années de propagande que je mène pour dire que la finalité du Top 3 sur les SERPS Google n’est pas un objectif. J’ai toujours parlé de visibilité au lieu de référencement.
Concernant la solution, désolé de t’apprendre que je ne la connais absolument pas encore. Cela dit, grâce aux nombreux échanges, j’avance dans la réflexion.

Je me doutais bien que Rodrigue aurait son mot à dire. Pour te répondre, j’ai dis et je répète que c’est avec douleur que j’ai fermé les commentaires.
Tu me connais assez bien pour savoir que si quelque chose me fait chier, je vais tout faire pour m’en débarrasser. Encore une fois, ce ne sont pas les commentaires qui me font chier, mais leur baisse flagrante. Je m’en fous d’avoir 5 ou 100 commentaires à la suite d’un billet, mais ça fait une éternité que je n’ai pas tenu une discussion intéressante, via les commentaires, avec plus de 2 interactions. Par contre, je ne compte plus les échanges intéressants sur Twitter.
Ton discours est valable par rapport à des vestiges du passé où ça giclait dans tous les sens, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Alors peut-être que mes billets sont moins intéressants qu’avant, mais ceci explique aussi peut-être cela (ok trop fastoche la pirouette).
Je viens de regarder sur Google+ et le dernier commentaire remonte à hier après-midi, alors qu’à chaque fois que j’ouvre Twitter ce sont des dizaines d’interactions qui m’attendent (ça fait flipper un peu d’ailleurs). Même si j’avais gardé les commentaires ouverts, je ne pense pas une seule seconde que ça aurait autant percuté que sur le réseau social.

C’est au tout d’Alexandre Santoni aka Keeg de me claquer sa vérité. Faut dire qu’il a souvent raison le Keeg. Il fait partie de ceux que j’ai le plus de plaisir à lire et que je regrette le plus de ne pas croiser à l’apéro.
Je n’ai pas grand chose à redire car tu as déroulé quasiment toute ma checklist du pour et contre. En plus, je confirme que c’est un boulot largement plus contraignant de pratiquer la compilation que je suis en train de réaliser maintenant, plutôt que surveiller la modération.
En tout cas, un grand merci à toi et je recommande à tous d’aller lire son billet car il a déroulé bien plus clairement que moi ce qui a incité ma décision. Malheureusement, la balance penchait dangereusement du côté « contre ».

Etienne Cassiat nous donne aussi un avis mitigé. Peut-être que je n’ai pas été assez clair, mais je ne recommande pas à tout le monde de fermer ses commentaires. Comme évoqué plus haut, j’adore donner mon avis chez les autres. Il faut vraiment prendre ma décision comme un acte militant. Si c’était purement une action de communication, j’aurais choisi autre chose qu’un attribut vital à mon blog.
De plus, il ne faut pas croire qu’avec une certaine notoriété tout devient facile. Tu es ravi avec quelques dizaines de visiteurs et une poignée de commentaires. De mon côté, lorsque l’intérêt des commentaires est en baisse flagrante, cela devient un réel danger. Plus tu montes et plus tu es prisonnier d’une crise de croissance. Peu m’importe si on est d’accord ou pas avec moi, mais je ne peux pas me permettre d’être transparent. Je dois provoquer une réaction et je n’ai pas le droit de me relâcher.
C’est cool de réussi un coup, mais arriver à répéter les opérations qui vont marquer les esprits n’est pas facile. C’est même carrément difficile.
J’ose prétendre avoir réussi à faire passer quelques messages, qui ont fait bouger les choses. C’est ma plus belle récompense quand on m’annonce récemment qu’une agence connue à radicalement changé ses pratiques par peur que je lui tombe dessus. C’est un véritable extase quand on vient me voir que l’application du cocon sémantique a torpillé les SERPS ou que la triplette du bourrin a fait chier les développeurs, mais c’était la soupape qui a fait la différence.
Avoir fermé les commentaires est un réel outrage, mais les conséquences me rassurent. On verra si les mentalités changent un peu, mais j’ai déjà ma récompense avec tous vos billets.
Bien sûr que ça aurait pu me pêter à la gueule. Je pratique depuis assez longtemps la communication et le marketing pour savoir que rien n’est jamais garanti.

Merci, mille fois merci.

Annick déroule aussi le pour et le contre. Un grand bravo à une personne externe au microcosme SEO d’afficher son avis.
Je ne sais pas trop comment l’expliquer autrement et je vais sonner comme un disque rayé, mais j’ai fermé les commentaires pour revendiquer qu’ils étaient en perte de vitesse. Bien sûr qu’il reste encore des commentaires extraordinaires. Bien sûr que c’est débile de s’en débarrasser car il n’existe pas d’alternative viable.
Pour élever le débat, tu soulèves un point bien plus important : la baisse du blogging. Non seulement on commente moins, mais surtout on se contente d’un tweet au lieu d’un billet.
En ce qui concerne le SEO, les billets d’opinion sont devenus trop rares. Il y a des nouveaux qui émergent (Victor par exemple), mais les vieux se fatiguent et les jeunes ont trop les crocs dirigés vers le CA pour garder la flamme allumée. J’en ai marre de lire des articles bidons sur les pénalités Google, des tutos à 2 balles et des communiqués d’auto-promo.

Pendant que je rédigeais cet édit, 47 interactions m’attendent, donc je ne vais même pas ouvrir Twitter avant de balancer les screenshots. Il faut que je fasse ma valise pour Paris. C’est la grande messe du SEO Campus. Mieux que les blogs, mieux que Twitter, mieux que les commentaires, venez aux événements SEO Camp et les autres. Si vous voulez qu’on parle, claquons nous la bise et commandons un demi au barman.

Pour terminer, voici une petite compilation de tweets (y en avait plein d’autres, mais j’ai été dépassé par le flux). Je n’ai pas relu cet Edit, donc il doit être bourré de fautes. Veuillez m’excuser pour ça; je corrigerai plus tard.
Je lirais les 2359 interactions et les 28 billets à venir quand j’arrive à Paris 😉
Chuss

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Et pour finir, explorons un peu le concept du #pontre de Keeg

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