Oi! Punk SEO

punkIl fût un temps où le référencement était anticonformiste et expérimental. Se jouer des faiblesses algorithmiques des moteurs était un jeu passionnant et divertissant.

De nos jours, la pensée unique SEO est de mise. La guerre psychologique menée par Google a mis tout le monde au pli.
C’est dommage.

C’est vrai qu’on a bien torturé ce foutu Google. Les référenceurs, spammeurs et webmarketeurs dominent les SERPS depuis toujours !
Après tout, le moteur dominant peut bien se prétendre sophistiqué et tout le tralala, mais cela reste un robot et les robots sont idiots !

Ses algorithmes contiennent quelques centaines de paramètres et notre cerveau recèle 100 milliards de neurones. Alors, ce robot ne va pas nous la faire à l’envers tout de même ?!

Depuis l’arrivée du Google Zoo, le référencement est devenu lourdingue. Ce n’est pas plus compliqué, mais il faudrait véritablement travailler dans les règles de l’art.
Personnellement, je sens bien les incertitudes lorsque j’explique comment construire un site qui claque. Pourtant, l’effort est nécessaire et ce n’est pas une question de budget ou de talent.

Quand j’ai démarré il y a 10 ans, nous étions tous des punks. Suivre les guidelines Google débouchait sur une seule certitude : #fail. Donc, l’anticonformisme était de mise avec une infinité de possibilités et une liberté totale. Seuls les résultats comptaient et Fuck The Police.
Chacun peut se rappeler un tas de trucs dont il n’est pas fier. Être un punk vient avec son risque de déborder au-delà des limites anticipées.

De l’autre côté, c’était magique d’abuser des algorithmes et gagner en permanence la course avec les ingénieurs superstars de Mountain View.

Être un punk consiste à faire ce qu’on veut, sans se soucier des attentes d’autrui. Être punk signifie être vrai par rapport à soi-même. Être punk implique de respecter les autres, tout en ne se laissant pas absorber par l’establishment.

punk-seo

Le véritable enjeu est de se connaître soi-même ou dans le cadre du référencement ne pas prétendre plus que ses moyens. Si le fameux site qui claque n’est pas une option plausible, alors une stratégie différente s’impose.

Un souci majeur des stratégies actuelles tient dans la prétention de transformer une bouse en lingot d’or. Rien ne sert d’avoir honte d’une bouse. Seulement, il faut admettre son côté potentiellement éphémère, par rapport au lingot d’or. A partir de ce constat, tout devient limpide et il ne faut pas jouer à l’alchimiste, qui recherche la pierre philosophale.

Arrêtons de se ranger dans des cases Black, White ou Grey Hat SEO; nous devons retrouver l’esprit du Punk SEO.
N’ayez pas peur de scraper, spinner et blaster. C’est horripilant de constater le prétendu White Hat SEO qui se vante de respecter les consignes, alors qu’il utilise des reliquats moisis de techniques Black Hat (sans même le savoir pour les plus niais).

Par exemple, si vous construisez des liens artificiellement, vous ne respectez pas les guidelines Google. Point barre !
Peu importe que ça soit fait à la main ou automatiquement, le netlinking a pour objectif de manipuler l’algorithme du PageRank.

Au lieu de jouer au bisounours, bas les masques et revendiquons le punk. Toute la rhétorique actuelle sur la transformation du métier me saoule. Il n’y a rien de nouveau à vouloir construire une véritable stratégie de visibilité bien épaisse. Je revendique complètement de travailler ces fondamentaux, mais je veux aussi préserver l’état d’esprit qui me fait aimer ce métier depuis le premier jour.

Après tout, cette dualité est sans doute une des clés du succès pour le référenceur. Savoir faire le mal pour faire le bien donne un avantage énorme sur ceux qui se vautrent à mal faire le bien.

60 réflexions sur “Oi! Punk SEO”

  1. n’es-tu, toi aussi, pas embobiné par Google ? Tu vas percer au grand jour les pratiques d’une personne qui ose acheter du followers et insérer du lien dans Wikipedia.

  2. @Erwan : m’en fous que t’achètes du follower ou autre. Par contre, je déteste que tu prétendes le contraire. L’autre naze à qui tu penses se prend pour un chevalier blanc, alors que c’est une huître qui renifle.

  3. Toujours des points de vue qui donnent matière à réflexion sur ce blog.
    C’est vrai qu’on sent Google qui prend le dessus sur les SEOs. Vive la rebellion.

  4. Il devient difficile de se la jouer « punk » avec les sites des autres de nos jours.

    Se la jouer borderline sur ses propres sites, pourquoi pas. Tu peux le faire modérément ou alors un peu plus hardcore, mais dans ce cas, toi seul paie les pots cassés.

    Avec un client, c’est autre chose. A moins que ce dernier valide l’opération et qu’il soit au courant de la moindre technique « punky » que tu comptes mettre en place, tu ne peux pas te permettre ça. Car le soucis avec ce genre de techniques, c’est que ça peut aller très loin. Même si ton client est OK pour que tu utilises quelques bidouillages/failles d’algo, il n’est pas forcément d’accord sur les trucs les plus limites/dangereux.

  5. Il est vrai que le référencement avait l’air beaucoup plus libéré il y a quelques temps… temps que je n’ai pas connu. Quoi qu’il en soit, il faut et faudra toujours s’adapter aux évolutions de Google parce qu’au final… c’est lui qui nous donne de quoi manger 3 fois par jour (plus pour les meilleurs).

    Il n’y a pas une action que je fais où je ne me demande pas si c’est bien ou pas bien. Google nous dicte ce qu’on doit faire et malheureusement, ce n’est pas prêt de changer.

  6. Je pense que l’esprit dont tu parles n’a pas disparu. Il est juste totalement noyé dans la masse des praticiens du référencement, dont une grande partie est une immense masse laborieuse qui applique des recettes convenues sans trop réfléchir sur le pourquoi et le comment.

    Est-ce qu’il y a une transformation du métier ? oui et non. Non car les expérimentateurs sans limites existent toujours, mais oui car ils sont minoritaires et qu’il y a maintenant une large partie des « gens du référencement » qui exerce un travail d’ouvrier qualifié.

    Mais finalement Laurent, ce qui compte c’est que le fun du début est encore vivant, peu importe qu’on soit 10 ou 136431764 a le faire vivre !

  7. Bah, faire le punk dans le SEO, c’est tout à fait possible, même pour les sites des clients. Suffit de savoir gérer, ne pas dépasser les limites. Bon il est vrai qu’avec les derniers soubresauts de Google, on est toujours un peu flippé quand on pose un lien, mais faut y a allait un peu plus cool qu’avant … et ça passe….

  8. Les commentaires de Sylvain sont toujours aussi pertinents, j’aime ça 🙂

    Je ne peux que vous rejoindre. Laurent, ce que tu soulignes c’est un peu comme pour Nintendo. Avant leurs jeux avaient beaucoup de charme, aujourd’hui ce n’est que du recyclage, mais l’esprit n’est plus tout à fait le même.

    Bon j’avoue, ma métaphore est un peu pourrie mais y a un peu de ça.

  9. En même temps si tu respectes les guidelines tu fais rien donc va vendre du vent à tes clients (tu bosses dans la niche « gagner de l’argent »? :p)… Je bosse en général sur des vieux sites et le premier truc que je dis au client c’est qu’il y a des risques dans le référencement, que ça risque de péter un jour ou l’autre mais pendant le temps qu’il rankera il aura beaucoup plus de leads qu’il a jamais eu.

    Après si on est d’accord tant mieux sinon tant pis, il y a assez de prestataires qui ne disent pas ce qu’ils font au client.

  10. @Morgan : il ne s’agit pas forcément d’être borderline, mais d’avoir les yeux en face des trous par rapport aux moyens et aux objectifs.

    @Arvel : c’est justement cette état de terreur que je dénonce.

    @Sylvain : je suppose que c’est l’évolution normale du secteur de voir tout le monde rentrer dans le rang. Mais comme tu dis, c’est vrai que l’aspect ludique ne risque pas de mourir et c’est tant mieux.

    @Philippe : voilà toute la clef est de bien évaluer le facteur risque.

    @Chrome : l’analogie n’est pas mauvaise. Je pense aux fans de Retro Gaming, dont je fais partie, qui ne cèdent pas au faux charme du Canada Dry.

    @Aurélien : l’important est de bien personnaliser la solution, en fonction du cas particulier.

  11. Le blues du vieux guerrier 😉

    Il y a quand même de la marge entre ne rien faire du tout et agir pour faire grimper un site : le référenceur qui ne pose pas de lien n’est pas « white », mais « transparent » ;
    Bon, OK, chacun se voit comme il a envie de se voir… 😉

  12. Il me semble qu’en voulant anéantir la distinction wh/bh tu en crées une autre : expérimentateur / ouvrier qualifié (pour reprendre les termes de sylvain, plus haut). Il y a quelquechose que je ne comprends pas bien du coup. L’esprit dont tu parles est caractérisé par la liberté, l’innovation, la volonté de ne pas suivre les chemins tout tracés, etc. Mais cela n’est pas forcément l’apanage de ceux qui scrapent, spinnent et blastent n’est-ce pas ? On peut-être ingénieux simplement en créant des contenus innovants ? Tout comme on peut s’appliquer à appliquer une méthode archi-éculée en suivant des tutoriels pour des logiciels bh (c’est plutôt lourdingue aussi).

    En fait, si je comprends bien cet article, tu nous dis simplement de rester libre et de ne pas nous contenter d’appliquer des méthodes toutes faites ? Parce que dans ta conclusion, j’avais l’impression que c’était plutôt une attaque contre le wh ?

  13. Ce qui me plait de constater est que ce type de pratique ne nécessite pas forcément de gros moyen financier, le jeu est a la portée de tous, ensuite le talent fait le reste.

    Ensuite tu choisis ton camp, et tu t’eclates dans ta/tes niche(s).

  14. @Christian : pas mal le concept du « référenceur transparent » 😀

    @Fabien : je ne me suis pas étendu dessus, mais quand je parle d’un site « qui claque », bien sûr que cela implique d’être assez puissant pour engendrer un référencement organique, passant notamment par le contenu intéressant.
    Mon billet n’est pas une attaque contre le WH ou plutôt je déclare que cela n’existe pas.

    @Rodrigue : l’heure de la retraite aura sonné, lorsqu’on ne s’amusera plus. Pour remettre en perspective, on est vachement chanceux.

  15. Un bon bol d’air frais avant l’arrivée du penguin. Je suis loin d’être un vieux de la vieille mais notre époque est très conformiste.

    Je suis assez d’accord sur le fait que connaître les deux côtés de la force serait un plus… quand je vois une mini linkwheel bien pourrave + 2 liens payants faire ranker un site, ça me calme.

  16. Je suis assez d’accord avec vous.
    Le côté {créatif|artisanal} a fait place belle au marketing préformaté.
    Heureusement, « y’en reste encore des vieux punks » 🙂
    Je sais c’est bourré de duplicate, mais ça c’est de la ligne éditoriale de punk 🙂 linkatseo.com/seo/
    Y a pas plus « Naturel » 😉 .
    Merci pour cette belle réflexion @Laurent.
    Punk’s Not Dead.

  17. je pense que ce qui passe aujourd’hui ne passera plus demain , donc sauf pour un site avec une très faible duré de vie je pense qu’il vaut mieux faire du white hat

  18. J’ai choisis une méthode simple : Rester moi même.

    Il n’y a pas que la réussite qui compte, mais aussi se plaire et aimer se qu’on fait sans s’en lasser.

    White hat, black hat, on s’en tape un peu du moment qu’on assume et qu’on taff d’une manière qui nous plait !

  19. Hé hé hé, on a tous un côté punk…
    Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi Laurent, je pense que c’est en APPARENCE seulement que le milieu SEO « rentre dans le rang ». Quand j’ai vu les punks du Teknseo de Dijon j’ai tout de suite été rassuré…

    Je pense que la concurrence, plus nombreuse, pousse les plus DIY à adopter un profil plus discret, car tout le monde sait que pour 1 qui file un plan, 10 disent merci et 100 exploitent le filon en loucedé tout en jouant les chevaliers blancs…

    Amha tout le monde dit « il faut bien respecter les guidelines GG » mais très peu les respectent (en toute conscience). Peut-être cette tendance rassure-elle ceux qui pensent que s’ils disent le contraire, la webspam team de Mountain View va leur démonter leur linkwheel à coup de cric…

  20. De prime abord, c’est vrai qu’il semble plutôt cool de rester en mode punk !

    Après, comme de nombreux l’ont déjà dit dans les sp****.. commentaires, c’est pas toujours évident de justifier une stratégie dite de PUNK au niveau d’un client grand compte.

    Si être un punk SEO signifie être toujours en recherche de nouvelles techniques de référencement naturel et faire évoluer le métier chaque jour un peu plus –> pas de problème.

    Après si cela signifie prendre des risques trop élevés pour les sites des clients, je trouve ça un peu chaud pour ma part.

    Après, tout dépend de la stratégie, si c’est du très risqué sur du court terme dans un secteur ultra concurrentiel –> je trouve ça super logique.

    De toute façon, il reste encore de nos jours tout à fait possible d’obtenir de bons résultats en restant « dans les clous »…

  21. Google n’aime pas les SEO et fait tout pour leur nuire. Alors comme personne est à l’abri, moi j’ai choisi l’option suivante : lancer 1 site niché par semaine et tout automatiser (contenu, spin, blast). Créer la blinde de sites, pourrir son index de contenu peu pertinent et faire un max de fric avec de l’affiliation. Et quand certains d’entre eux tombent, je n’essaye pas de les remonter et j’en recrée d’autres.
    Alors les Panda et Penguin sous savez …

  22. Le point de vue d’un petit nouveau qui débute en référencement :
    au début je me contentais de suivre les guidelines de google (quand on veut apprendre à courir, il faut commencer par apprendre à marcher !), mais je commence à trouver le jeu du chat et de la souris marrant avec google.
    Où est la limite à ne pas franchir, surtout quand on bosse pour un client ? Jusqu’où Maurice peut-il pousser le bouchon un peu trop loin ? C’est tout l’enjeu.
    N’ayant pas connu les années fastes où il était apparemment pas trop compliqué de faire tourner en bourrique le géant US, il est vrai que je marche sur des oeufs et que je me sens encore tout petit.
    Dans 10 ans j’aurais certainement un regard différent.

  23. C’est bon ça, j’aime cet article, mais en tant que SEO « in House ». Mais, je me demande si c’est possible d’être In house et punk seo.

  24. Ca y est ! j’ai trouvé la véritable identité de notre « SEO Rockstar » ! c’est Iggy Pop (le dernier Punk encore vivant :mrgreen:)

    Si mes souvenirs sont bons (j’avais 18 ans quand les Sex Pistols erructaient leur « God Save the Queen ») la devise des punks c’était « NO FUTUR ». De fait, il n’en reste plus beaucoup, les vrais ont disparu (R.I.P Sid Vicious and Co) et les autres (la majorité) ont viré « NEW WAVE ».

    PS: Toute ressemblance avec les SEO actuels ou ayant existé est fortuite et indépendante de ma volonté 😆

  25. Cet article est marrant car il me fait penser à un truc que je me disais récemment sur moi-même.
    Pour faire bref, j’ai toujours considéré que j’étais un White Hat dès le premier jour où j’ai connu ce mot. En fait, je me suis rendu compte que, au fil du temps, c’était faux. En effet, les guidelines sont plutôt étroites et indirectement strictes. Du coup, soit on s’emmerde, soit on passe en grey/black hat pour s’amuser et faire vraiment quelque chose de bien (mais mal sois disant pour Google).

    Pour moi, le SEO se doit de faire avant tout la part des choses. Si tel ou tel critère est important, nous nous devons, je pense, de réfléchir à l’avenir de celui-ci.
    Le critère black hat ultra sensible facilement détecté par Google est risqué niveau utilisation.
    Le critère black hat non-sensible qui ne sera probablement jamais identifié peut cependant lui être utilisé au détriment d’éventuel autres dommages (concurrence déloyale ou autre par exemple).
    Pour moi, tant qu’on a une marge de manoeuvre et qu’on fait un travail de qualité, c’est dorénavant bon pour moi.
    Après, ce n’est que mon avis 🙂

  26. @pointes : oué ça permet de mettre en perspective la soi-disante qualité prônée par Google.

    @katseo : le pire est que ce marketing n’a rien d’innovant. Ce sont les vielles recettes rebrandées (je pense à l’inbound marketing).

    @yoyo : ok…

    @Mr. Drole : voilà nous sommes sur la même longueur d’onde.

    @Punk : heureusement qu’il reste un microcosme, mais rien de comparable au passé.

    @Chef : l’important est de connaître les risques. Le pire concerne ceux qui sont dans le rouge, sans en avoir conscience.

    @Momo : c’est une très bonne stratégie.

    @Dan : à un certain moment, le référenceur doit sentir parfaitement cette ligne jaune. On sait quoi et comment donner à bouffer à GG.

    @Philippe : « savoir faire le mal pour faire le bien ».

    @Blogmestre : carrément Iggy Pop est un survivor !

  27. Google et le chef d’orchestre il faut l’admettre et il faut faire ce qu’il nous dicte de faire pour être très bien référencé et nous envoyé des visiteurs et je te jure que ces visiteurs il son ciblé ils vent faire une action

  28. Ta-ta-ta BlogMestre ! Il y a un vrai punk qui est toujours là, et on se demande bien comment ==> Shane McGowan !

    Pour en revenir au sujet il y a un point où je te rejoins (dans l’article comme dans un de tes commentaires), c’est le nombre de SEO qui sont punk sans le savoir (de vrais punks donc), qui pensent faire du white mais sont sur la corde raide.

    Par contre, et je t’avoue n’y avoir jamais pensé avant ce soir à la lecture de ton article, je dirais qu’il y a deux profils très distincts de SEO : le punk qui a uniquement Google pour cible et un autre, je ne sais pas encore quel zicos, qui essaye de voir plus large : Google mais aussi image, notoriété, intérêt, engagement, efficacité, CA, etc. En ce sens, le punk est mort je pense, puisque globalement les SEO ont tous autre chose que Google en tête.

    Pour reprendre ton exemple du linkbuilding et l’adapter à ce que je fais, je ne me vois pas comme un punk qui cherche des noises à Google mais plutôt comme un bluesman qui constate et cherche à rendre le net meilleur (belle utopie/connerie/aspiration/niaiserie, tu gardes celui que tu veux) ; ou alors un punk un peu fourbe qui joue avec les limites mais en se cachant au maximum. Mais du coup un punk qui se cache, c’est plus vraiment un punk 😉

    Sur ce, j’ai envie d’aller écouter la souris déglinguée moi maintenant…

  29. C’est marrant, comme Erwan – So Trendy j’ai pensé direct à Seolius et à l’achat de followers. Je suis sûr que ton public attend le podcast ;).

    D’accord avec les commentaires sinon sur le fait d’être Punk ou non… le client est-il informé des risques ?

    On voit souvent des offres « la première page garantie, vous ne payez rien sinon »; sauf que si l’échec est imputable à des blasts grossiers et une pénalité, le site est foutu…

    J’ai commencé à m’intéresser au SEO quand une connaissance a eu besoin de lancer une version FR de son site. Une fois le site mis en place, il m’a expliqué « maintenant on va faire du SEO »; ce qui pour lui veut dire créer +1 000 linking domains sans pénalité.
    Du coup, je pensais que c’était la norme. Je n’avais pas de notion bien-mal/white-black.

    Je pense qu’aujourd’hui le meilleur référenceur c’est celui qui rank le mieux sans jamais être pénalisé; peu importe les techniques employées alors.

    Je me pose quelques questions à ce propos d’ailleurs :
    – un ou plusieurs sites pénalisés sur le même compte d’hébergement peuvent-ils pénaliser les sites clean ?
    – Idem pour Google Webmaster Tools; un ou plusieurs mauvais sites peuvent-ils nuire aux sites « sains » ?
    Dans une conférence, un intervenant a parlé de la notion de « webmaster voyou »; est-ce prouvé, comment Google peut-il l’évaluer et quelles en sont les conséquences ?
    Je suis preneur d’avis !

  30. Salut Laurent,

    Sur le fond, la forme, pourquoi pas. Punk, fuck the police toussa, c’était mieux avant.

    On dirait que tu prends de l’âge tiens ((:

    Bon, plus sérieusement, pour faire tout ça là, la nique à Google, scrapper et consort, c’est pas donné au premier manchot qui passe.

    Et puis, etablishment ou pas, t’en auras toujours qui seront bien plus à l’aise dans un cadre définis par un tiers, ici, Google. Quoi de mal à cela ?

    En face, tu as des mecs prêts à jouer leur chemise pour faire la nique à l’algo. Y’a du bon et du moins bon.

    Le bon ? Grâce à cela, l’algo progresse vite, très vite.
    Le moins bon ? Le zoo.

    J’vais faire mon punk du soir, m’ouvrir une bière avec mon bi et troller ma TL sur un club de foot tout moisis ((: #PasTaper !

  31. Il faut dire aussi que le métier à beaucoup mûri / évolué ces dernières années. Les budgets alloués au référencement ont été multipliés et la présence sur internet est au coeur de la stratégie de nombreuses entreprises.

    Du coup il devient plus difficile de s’essayer à des méthodes « dangereuses » car l’impact en cas d’échec est beaucoup plus grave qu’il y a 10 ans, un pour un black hat talentueux combien y en a-t-il qui font des liens directs du splog au money site ? ^^

  32. Je suis d’accord avec toi, Google impose des règles strictes qu’il faut respecter sinon gare à celui qui s’éloigne du droit chemin …

    Mon avis rejoint ceux qui disent qu’il faut plutôt séparer ceux qui expérimentent avec ceux qui suivent sans réfléchir ce que tout le monde dit et qui s’étonnent après de ne jamais avoir de résultat. Rien que dans les contenus innovants, c’est mieux que ce l’on peut lire partout !

  33. Ce qui me gêne, c’est le marché de la parade anti filtres. Parfois les mêmes qui vantaient les techniques border line sont devenus des consultants en solutions chirurgicales pour sortir du pétrin ou vous évitez d’y entrer. Le mot filtre est à cet égard très parlant, on lutte contre un filtre avec un autre filtre : magie des consultants arrivés sur le tard et qui se découvrent des vertus de thaumaturges.

  34. @Chirurgie esthetique tunisie : Pour proposer des prestations d’évitement ou de sortie de pénalités, ne faut-il pas bien connaître les rouages des dites pénalités (et avoir sorti un de ses propres sites des griffes du Panda ou du Pinguin ?)

    J’aurais plutôt tendance à accorder ma confiance à un punk qu’à un col blanc pour ce genre de mission.

  35. Discussion de comptoir parce que quand on entre dans les détails des éléments factuels assouplissent cette façon de voir.

    De quels sites parle t’on ?
    Je n’ai pas besoin de blaster pour développer la visibilité du restaurant du coin, le rapport bénéfice / risque n’est pas en faveur de ta vision des choses.

    De quels chefs d’entreprise parle t’on ?
    Personnellement je ne me sens pas d’exposer ta vision punk des choses à un chef d’entreprise qui me confie la visibilité de son site (et un bout de son CA)

    De quelle époque parle t’on ?
    Quand j’étais petit, j’aimais bien jouer mais aujourd’hui, je suis un professionnel, je gagne ma vie avec le référencement, en tant que chef d’entreprise je calcule des investissements / espoir de bénéfices, le ROI de mon boulot, vu la clientèle très TPE que j’ai sélectionné, n’est pas en faveur d’une vision anarchique du travail.

    Conclusion, à titre perso, pourquoi pas être punk si j’avais le temps mais ma question Laurent est pourquoi s’investir dans la machinerie BH alors que l’application de principes de base suffisent à obtenir des résultats probants ? (je ne parle même pas de la durabilité de ce qui est mis en oeuvre, je pense réfléchir à ta vision de voir les choses quand 98 % des sites web seront assez référencés pour chercher des solutions plus « créatives »

    Je ne fais pas du référencement pour développer un pseudo esprit rebelle mais bien pour gagner ma vie, c’est une activité commerciale comme une autre et je pense être plus en accord avec mon marché en m’éloignant de ta façon de penser, non ?

    A la nouvelle maxime qui se résume à « je référence donc je vis », je répond que le référencement n’est pas ma vie, c’est juste mon métier.

  36. Référencer son site est de plus en plus dur je trouve 🙁 Mais bon il faut surtout penser a faire un bon site, bien orienté visiteur, et google aimera et le référencera naturellement 🙂

  37. Je trouve aussi qu’il est de plus en plus compliqué de référencer un site dans Google. Mais le travail de référenceur prend tout son sens.

  38. Je respecte vivement la personne qui travaille le SEO en respectant la norme mais en ajoutant sa touche spéciale. C’est cela qui va rendre SEO n’est pas ennuyeux de tout.

  39. mon côté punk, c’est surtout essayer de donner un minimum d’argent à Google et son adwords (cette année, mon client est passé de 115k€ à 15k€ de budget par exemple tout en doublant son CA et multipliant les bénéfices), et gràce à un SEO plutôt « gentil » (mais je n’ai guère les moyens de faire autrement). Mais bon, l’effort publicitaire est du coup porté sur les concurrents détrônés… ah merde, je me suis démoralisé tout seul…

  40. Ah làlà, on a presque l’impression d’entendre Cabrel « C’était mieux aaaavaaant » 😀

    J’abonde avec le commentaire de Sylvain P.
    Il y a les SEOs, les SEOs qui font le buzz, les SEOs qui font la majorité, toute une smala de seos que tu avais fort bien typé dans un article antérieur, mais il y a aussi des seos qui « jouent », « s’amusent » dans leur coin ou entre potes, parfois juste pour le fun, sans rechercher la gloire ni les $ (sisi, ça existe).

    L’esprit Hacker (au sens premier du terme) est toujours bien vivant, même si nettement plus dilué dans la masse.

  41. Quand tu dis « Arrêtons de se ranger dans des cases Black, White ou Grey Hat SEO; nous devons retrouver l’esprit du Punk SEO. », je suis entièrement d’accord.

    – D’un part car le white hat n’existe pas : un référenceur qui a créé ne serait-ce qu’un seul lien vers un site passe déjà dans la catégorie black hat (du point de vue de Google).

    – Et d’autre part, car le Punk SEO comme tu l’appelles revient à tester ce qui est faisable ou non, que ce soit dans les guidelines de Google ou pas.

    Le référenceur qui ne teste pas et qui ne se trompe pas n’est pas bon. Il ne saura jamais jusqu’où il peut aller en SEO. Il peut obtenir des résultats, mais il pourrait peut-être être bien plus rapide et efficace pour positionner n’importe quel contenu.

  42. Je suis d’accord avec Sylvain,
    il y a toujours des SEO punks mais le % est plus faible car nous avons de + en + de référenceurs.

    Un référenceur doit :
    etre curieux
    tester.
    Respecter Google qui veut du contenu apprécié.
    Remettre en cause son travail
    Accepter que Google aneantise ses résultats

    Google a t’il besoin de punk pour pousser les limites de son algo ?
    Rand Fishkin pense qui ne faut pas faire perdre du temps a Google.

  43. Hum, pas lu l’article, j’ai juste lu à travers et je n’ai pas trouvé ce que j’y cherchais : l’explication du oï! aux neophytes.

    Perso ca me laisse vraiment dubitatif comme titre, et a moins de chercher l’amalgame des genres (racisme, musique, politique), je ne vois pas pourquoi avoir fait reference a ce courant musical raciste.

    A te lire…
    Jice

  44. Se rebeller sur ses propres sites, pour rigoler et tester pourquoi pas. Mais lorsqu’on est référenceur pour des clients c’est déjà plus difficile. Car même si le client est conscient des techniques mises en place le jour où ça ne va pas dans le bon sens c’est le référenceur qui se prend les retombées. Alors oui c’est fun de se la jouer punk comme au bon vieux temps mais est-ce vraiment encore possible à l’heure actuelle ? Je n’en suis pas sûre.

  45. @chemseddine : alors plions nous aux bons désirs du Dieu GG.

    @Sylvain F : rockstar ? 😀

    @Internet Biz : je réponds non à 3 questions, mais il y a toujours des contre-exemples.

    @Stéphane : justement Google a franchi la limite du raisonnable en faisant la chasse aux sorcières contre le SEO avec Pinguin. Même au-delà de la sphère SEO, c’est assez désolant de traiter des cas de sites tout à fait raisonnables, qui sont traités de la même manière que de vulgaires spammeurs.
    Alors oui je ne vais pas arrêter d’imprimer ses guidelines sur du PQ.

    @Loïc : il n’y a absolument aucun danger lorsque le risque est calculé. Au contraire, faire des conneries sans le savoir est le véritable danger.

    @Veille : tu as pigé que ce règne de la terreur me sortait par les trous de nez.

    @Chirurgie : je pense aux américains, qui sont très forts pour sortir des formules marketing magiques.

    @Série : y a quand même un biz malsain qui s’est dessiné avec la sortie du Google Zoo.
    Perso, je n’ai jamais vu un site sortir indemne de la visite au Zoo de GG.

    @Sabattini : je revendique tout à fait la discussion de comptoir dans ce billet.

    @Xiaomi : …

    @Selest : …

    @Cahier : je ne sais même pas comment certains peuvent bosser comme des robots, alors qu’on peut vraiment s’amuser.

    @Fred : je n’envisage même pas une stratégie e-commerce sans Adwords.

    @Sylvain : je n’avais pas envie de compliquer le billet avec l’esprit hacker (déjà qu’un paquet n’ont pas forcément compris), mais c’est tout à fait ça.

    @Daniel : il y a tout de même une bonne catégorie, puisque celui qui ne fait pas de lien est un « référenceur transparent », comme dit @Christian plus haut.

    @Formation : malgré les bonnes relations que j’entretiens avec Rand depuis mes débuts, je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qu’il dit…

    @Jice : bienvenue dans le culture punk !

    @lavage : moi j’en suis plus que sûr, mais je respecte les avis contraires.

  46. Salut Laurent,

    j’aime bien ton clin d’oeil dans le titre de l’article vu que le slogan du punk est « no future » ! 😉

    Sinon, concrètement de mon coté je n’ai pas connu la période punk compte tenu que j’étais plutôt dans la période Rap US.

    Du coup, j’ai une vision détachée de ce courant qui va bien au delà de la musique me semble t-il.

    Et c’est justement cela que tu mets en avant : c’est avant tout un état d’esprit.

    Et là dessus, je te rejoins à 100% : Google a tué cet esprit rebelle de tes débuts c’est une certitude.

    D’un autre coté, c’est peut-être aussi la professionnalisation de ce métier qui a fait dévier, voir disparaitre ce mode de pensée…

    Bref, j’ai aussi l’impression que le métier commence à s’enfermer dans une boite où il faut être un bon petit « salaryman » en costume qui fait son job et pas de vague.

    Je le regrette car j’aime bien ce coté déjanté et marginal car c’est souvent d’eux qu’on apprends le plus et qu’on fait évoluer nos pratiques.

    Enfin, comme disait un grand philosophe des temps modernes : Sans maitrise, la puissance n’est rien ! 😉

  47. Petite erreur technique dans cet article.

    En préambule, j’aurai bien placé un petit lecteur audio et invité les lecteurs à écouter un bon gros son punk.

    Du coup la lecture de l’article aurai été, comment dire, plus engageante !

  48. « Seuls les résultats comptaient et Fuck The Police. »

    C’est encore un peu le cas avec tout les splogueurs non? 😀

  49. Yop !

    Laurent, est-ce que Google ne vas pas trop parce que d’aucun ont tentés tout et n’importe quoi pour se placer à tout prix, au détriments d’une info de qualité pour l’internaute.

    On ne vas jouer à qui à commencer, mais si un moteur, la police, ou autres, prends des mesures, c’est peut-être aussi parce qu’il existe des petits malins qui ne savent pas s’arrêter non ?

    Alors, forcément, ça fait des dégâts collatéraux, malheureusement. Mais comme tu le dis, un moteur, c’est un robot, et à ce jour, un robot, c’est con (:

  50. @Nicolas Augé : je ne l’ai pas mentionné dans cet article, mais il y a aussi le courant de transformation du SEO en Inbound Marketing et autres rebranding de vieux concepts qui fait évoluer le métier. On dirait que c’est la révélation, alors que c’est encore plus ancien que le SEO.

    @Yoan : yes j’avais pensé à mettre un bon son qui fait peur aux tympans, puis j’ai eu pitié pour les visiteurs ^^

    @Mzalbil : pas que…

    @Stéphane : et tu remplaces la bouse mis au rebut par Google par quoi ? Y a pas 10 sites par requête qui peuvent prétendre à ce prétendu niveau de qualité prôné par GG.
    Certes, il y a eu du ménage (MFA par ex), mais le contenu reste abominable.

  51. Entièrement d’accord sur le compartimentage débile BH, WH GH et meme dernièrement Yellow HAT 😉
    En revanche, ce qui est sur c’est que GG triche a ses propres règles et arbitre sur qui ranke ou pas de manière disons pas toujours fair play….enfin c’est le nerf de la guerre.

  52. Hello Laurent,

    tout d’abord MERCI !
    c’est vrai que depuis quoi, 2 3 ans, Google nous matraque pour ranger les référenceurs dans le rang. C’est dommage.

    L’époque des référenceurs fous et maintenant considéré comme black hat est presque révolue, enfin pas tout à fait.

    Je trouve (et ça c’est mon point de vu personnel biensur), qu’il y a plus de challenge maintenant pour ce coté « punk SEO ». Ce qui me donne encore plus envie d’être du coté black hat.
    On se bat contre un géant, mais je pense que les SEO, les vrais experts sont assez doués pour innover et inventer de nouvelles techniques pour « profiter » des failles non utilisées ou qui apparaissent avec les modifications d’algorithmes 😉

    en tout cas, merci 😉

    Julien

  53. Et si de mon coté je dis que je fais du white hat, mais sans prendre en compte des guidelines de Google, est-ce que ca fait de moi un punk ?
    Je pense de toute facon que white hat ne veux pas dire grand chose, car comme ca l’a été déja dit, personne ne l’est exactement (juste impossible vu l’état de l’art actuel du web), et surtout je pense que plus grand monde n’est dupe à ce sujet. Après, ma vision est juste de faire du référencement qualitatif, en apportant un maximum de valeur ajouté aux internautes. Même si j’utilise parfois pour ce faire des outils catégorisés black hat…

  54. Ce n’est pas encore réellement révolu la mode punk puisque chacun chez soi continue de bidouiller et de partager (merci!). Google a montré le chemin c’est vrai mais le guide a des failles encore exploitables…

  55. Hello,

    J’ai choppé ton article via webmaster rank. Et je dois te remercier d’un truc ! Cet article me déculpabilise à fond. Nous sommes tous des sal**ds d’après les guidelines de Google. Que c’est bon d’être mis sur un pied d’égalité…

    Au plaisir 😉

  56. Putain que c’est bon cet article.

    Cessez tous ( vous autre soit disant White ) de faire les bisounours ^^

    @Laurent: Qu’est ce que ton blog est chronophage pour moi ^^

  57. Pour moi c’est simple : plus on fait les moutons entre nous (et ça concerne tous ceux sur qui je défouraille régulièrement sur mon blog, c’est à dire la majeure partie des membres de cette foutue « communauté SEO »), plus on donne des leçons et autres techniques imparables, plus on communique en quelque sorte, sur « comment bien faire du SEO », avec force menaces et mises en garde, et plus on fait le jeu de Google… C’est avant tou nous autres blogueurs qui sommes responsables de cela, AMHA

  58. Je suis un peu de l’avis de Stéphane.

    Sur le fond on est d’accord, ce n’est pas en respectant les regles établie par GG qu’on fera avancer le schmilblick – mais il y a punk et vandal – un punk qui joue avec sa bouse a lui -il peut faire le pire du pire je m’en cogne – son site – son business, sa bouse, sa gueule si il se fait chopper, son probleme.

    Dans mon cas – c’est avec la bouse d’un autre mec que je joue souvent et si la police fait une descente c’est sa gueule a lui qui va se faire mattraquer… pas la mienne – du coup il faut bien qu’on soit plus prudent.

    Pour moi le punk qui joue avec le site qui n’est pas a lui sous couvert d’etre propres c’est une « vandal » un « casseur » j;ai encore eu un cas hier https://twitter.com/seomuscle/status/335049422125817856 – et c’est mecs la je les conspue!

  59. Pas de liens, nonon

    Salut Laurent, tu serais pas en train d’essayer de lancer une nouvelle mode ? une nouvelle revendication identitaire ?
    Sacré Rock Star va, il va falloir changer pas Punk Star non ?

    😀

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