3 Leçons après 10 ans de SEO

leçons seo10 années passent vite quand tu es passionné. Pour tout avouer, c’est assez perturbant de savoir qu’on fait partie des dinos du SEO et je ne sais pas si c’est bon signe quand on commence à tirer des grandes leçons de la vie.

Bien sûr que j’ai plus de 3 grandes leçons à tirer de mon expérience (et peut-être un poil plus de 10 ans d’expérience, mais on vendrait sa mère pour un bon titre).

Sauf que j’ai fait mes 500 mots avec 3 leçons, alors on verra plus tard si d’autres me viennent à l’esprit.

1/ C’est le plus acharné qui gagne

Si tu n’acceptes pas de te planter, alors tu ne seras jamais bon en SEO.
Dans le style culture de l’échec, notre métier est un must !

Dans le même ordre d’idée, il faut essayer plein de trucs sans arrêt. Ne pas hésiter à faire ou défaire et recommencer, sauf que le plus important est de faire.

L’inaction représente la 1ère cause d’absence de résultat en SEO.

C’est bien joli de se faire le plan dans sa tête, alors que c’est carrément jouissif de mener un projet au succès.

Tu peux te faire très mal en descendant la montagne à fond la caisse en VTT (mon rêve étant de faire un show vtt trial), mais tu survivras à tes expériences en webmarketing.

Les séquelles physiques ne peuvent pas être causées par des actions SEO, alors pourquoi s’en priver ?

Peut-être que ta vidéo est nulle ou que tu t’es complètement planté dans ton post de blog, mais tu sais en tirer des conclusions et avancer.

La bonne nouvelle est que tu peux renverser des montagnes et réaliser des trucs qui ne sont pas possibles dans la vraie vie.
Sauf qu’à partir d’un certain moment, il va falloir se sortir le doigt et commencer à bosser.

La seule garantie possible est d’avoir beaucoup de boulot.

Enfin, le SEO prétend seulement être un gros bosseur débordé car en vérité c’est tout de même beaucoup plus relax que dans la vraie vie.
Au final, un bon SEO est un gros fainéant (Attention ! Je n’ai pas dit paresseux).

2/ Google n’est pas ton ami

La seule chose qui intéresse Google c’est Google.

Toi tu n’es qu’un microbe.
En fait, c’est plutôt cool d’être insignifiant car tu peux vivre comme un prince sur le dos de Google, alors qu’il s’en tape complètement.

Ne nous cachons pas derrière de faux prétextes, à la base nous ne sommes que des manipulateurs de résultats de recherche.
Avec le temps on commence à faire moins du n’importe quoi, mais si je regarde en arrière je ne vois pas grand chose qui soit digne de rester pour la postérité.

Le jeu du chat et de la souris entre Google et le SEO peut fatiguer.

Pourtant, c’est chouette d’être obligé de maîtriser un périmètre toujours plus large.
Tacler la performance, être fier du contenu, appréhender des communautés, améliorer l’UX et monter de véritables opérations de communication sont des challenges qui changent d’optimiser des TITLE, cracher du Google Text et construire des backlinks.

Être en constante recherche d’amélioration stimule les neurones et fait le tri avec ceux qui ne tiennent pas sur la longueur.

Mais bon, c’était vraiment sympa le bon vieux temps…

3/ T’iras te chercher le respect

Ceux qui pensent que la communauté est fermée et égoïste ont tort.
J’ai rarement rencontré un groupe aussi fraternel.
Tu peux débarquer de nulle part et devenir membre de la famille en un instant.

Sauf qu’il va falloir donner un petit peu.
Si tu n’es là que pour prendre, cela va vite devenir compliqué.

Savoir donner sans calculer de retour est la meilleure manière de s’y prendre.

Une idée, de la motivation (voire même de l’acharnement) et une bonne dose de lâcher prise constituent la recette magique pour se faire une place au soleil.

Surtout que la vérité est à l’écran et elle est implacable.
Le SEO est très binaire : tu rank ou pas.

La communauté sait pardonner aussi bien que châtier.
Un Mea Culpa t’amènera bien plus loin qu’un Troll.
Encore une fois, la vérité est à l’écran et cela peut durer des années avant de cacher les traces d’une joute avec la communauté SEO.

La partie active de la communauté est minuscule.
Il y a peut-être 300 personnes qui constituent le noyau dur, mais elles savent faire du bruit comme 3 000.

À la fin, le SEO aura toujours raison.